« L'hôpital de l'amitié sino-sierra-léonaise sera le meilleur hôpital d'Afrique de l'Ouest »

Par : Yann |  Mots clés : Afrique de l'Ouest, hôpital, Sierre-Léon, Ebola
French.china.org.cn | Mis à jour le 06-03-2016


Comme tous les jours, l'de l'amitié sino-sierra-léonaise, situé dans le centre-ville de la capitale, accueille les patients de la région. « Il y a la queue partout ! », s'exclame le chef de l'équipe médicale chinoise au Sierre-Léon Wang Yaoping. « Les frais ne sont pas chers, les équipements bons et comme c'est une équipe de médecins chinois qui fait les consultations, beaucoup de Sierra-léonais viennent se faire ausculter ici.»

En mai 2015, le virus Ebola a frappé le pays. Pendant la lutte contre l'épidemie, la Chine a mis en place un centre de soin pour les malades atteints d'Ebola dans l'hôpital. Celui-ci est devenu un véritable soutien pour la population sierra-léonaise dans la lutte contre l'épidémie. À la fin d'Ebola en août 2015, le centre de soins est devenu un hôpital général et a été réouvert au public. En novembre de la même année, le Sierra-Léon déclare l'épidémie terminée, Wang Yaoping et son équipe ont alors pris la direction de l'hôpital.

Wang Yaoping va bientôt quitter l'hôpital, mais s'occupe aujourd'hui de la mise en place des centres de soins en projet. « La Chine souhaite faire de cet hôpital un établissement complet, ouvert au public sierra-léonais, où l'on soigne, on peut former des médecins et faire de la recherche. »

Au début de l'année, un nouveau cas d'Ebola est apparu au Sierra Léon. Le retour de l'épidémie n'était pas un hasard pour Wang Yaoping qui a participé aux travaux de lutte contre celle-ci sur toute la ligne.

L'épidémie a énormément touché le système sanitaire du Sierra-Léon, beaucoup de professionnels de la santé expérimentés sont morts, les techniques manquaient, le système d'hygiène public du pays venait d'être créé et ne couvrait pas les régions éloignées et défavorisées, d'où des cas isolés qui étaient passés à travers les mailles du filet.

« Il faut du temps pour que le vaccin anti-Ebola puisse être généralisé à toute la population », ajoute Wang Yaoping.

D'après lui, on compte aujourd'hui 20 professionnels chinois de la santé travaillant au Sierra-Léon. Ceux-ci ont été envoyés par le bureau national de l'hygiène et celui de la province du Hunan. Ils viennent en majorité de l'hôpital Xiangya du Hunan. L'hôpital était construit avec l'aide de la Chine, le directeur de l'établissement est un Sierra-léonais, mais le manque de médecins dans le pays fait que les médecins directeurs de département sont majoritairement Chinois avec des infirmières sierra-léonaises sous leurs ordres.

Nous avons rencontré le directeur sierra-léonais de l'établissement, celui-ci parle un chinois parfait car il avait fait ses études en Chine.

« Je remercie l'aide de la Chine pendant la lutte contre l'épidémie, je coopère avec beaucoup de plaisir avec les médecins chinois », déclare celui-ci.

 

Par LIN XIAOWEI

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