Des affrontements éclatent entre la police macédonienne et les migrants tentant de forcer le passage depuis la Grèce
Des affrontements ont éclaté entre les forces de sécurité et les migrants qui tentaient d'entrer sur le territoire macédonien à la frontière avec la Grèce, blessant un officier de police, a déclaré le ministère macédonien de l'Intérieur.
La police a estimé qu'environ 5.000 migrants ont tenté de passer la clôture à la frontière en utilisant de larges tuyaux en métal, des pierres et autres objets durs contre les forces de sécurité.
Les policiers ont lancé des bombes lacrymogènes pour les arrêter.
Aucune information n'est disponible à propos de potentielles victimes du côté des migrants.
La situation à la frontière entre la Macédoine et la Grèce est sous contrôle pour l'instant, mais à cause de ces incidents, le passage des migrants a été temporairement suspendu, selon les officiels.
Les autorités essaient de réparer la clôture protégeant la frontière.
Ces dernières semaines, le nombre de migrants dans le centre de passage à la frontière entre la Macédoine et la Grèce a constamment augmenté à cause du nombre réduit de permis de transition vers l'Europe occidentale.
Depuis quelques jours, les organisations humanitaires mettaient en garde contre les potentiels incidents à la frontière à cause du nombre de migrants s'entassant dans le centre de transition d'Idomeni.
D'après les statistiques de la police, seuls 92 migrants ont traversé la frontière entre la Grèce et la Macédoine ces dernières 24 heures: 79 citoyens syriens et 13 irakiens. Aucun migrant afghan n'a pu passer la frontière à cause des mesures similaires introduites par les autres pays le long de la route des Balkans.
Le ministère macédonien des Affaires étrangères a expliqué que le but de cette nouvelle mesure n'est pas de fermer la frontière avec la Grèce, mais le pays ne permettra la transition qu'aux migrants qui seront acceptés pour continuer leur voyage le long de la route des Balkans vers les pays de l'UE.
D'après les officiels, la Macédoine n'est pas en position d'accepter un plus grand nombre de migrants parce que la Serbie voisine a également commencé à réduire les permis de passage. F
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