Congo/banques : faible taux de 13% de bancarisation du pays

Le Congo a un faible taux de bancarisation, qui est aujourd'hui de 13%, a annoncé jeudi à Brazzaville, le ministre des finances, Gilbert Ondongo.

"Les banques installées au Congo ne sont pas accessibles à tous. D'où le faible taux de bancarisation dans notre pays. Il est à 13% aujourd'hui, contre 3% en 2007 ; il n'en reste pas moins vrai qu'il est faible", a déclaré Gilbert Ondongo, à la cérémonie d'inauguration du nouveau siège de BGFI-Bank Congo, en présence du président congolais Denis Sassou N'Guesso.

Selon le ministre Ondongo, de la dernière place qu'il occupait en 1998 dans la sous-région d'Afrique centrale, le Congo s'est hissé aujourd'hui à la deuxième place en nombre de banques installées et à la troisième place par le total bilan.

"En 2001 dans notre pays, il n'y avait que 4 banques avec un total de bilan de 214 milliards de FCFA. En 2010, le Congo comptait six banques pour total bilan 1.119 milliards de FCFA soit cinq fois plus qu'en 2001. Aujourd'hui, il y a 11 banques au Congo (hors MUCODEC, mutuelle congolaise d'épargne et de crédit) qui affichent un total bilan de 2.269 milliards de FCFA, après avoir presque atteint les 2.400 milliards de FCFA en 2014", a-t-il précisé.

Le nombre de comptes ouverts dans le système bancaire, est passé de 45.000 compte en 2005, à plus de 384.000 compte à décembre en 2014. Les dépôts sur ces comptes avoisinent aujourd'hui 2.000 milliards de FCFA contre à peine plus de 100 milliards de FCFA en 2001.

S'agissant des crédits distribués à l'économie nationale, le ministre Ondongo a relevé que de 2001 à 2007, avec quatre banques seulement présentes au Congo, les crédits distribués à l'économie nationale n'avaient jamais atteint les 200 milliards de FCFA.

Avec six banques, en 2010, ils ont dépassé les 350 milliards de F CFA et la tendance haussière a été accélérée avec l'augmentation du nombre de banques et sans doute des entreprises aussi.

En 2015, les banques ont distribué à l'économie nationale, des crédits pour un montant total de près de 1.200 milliards de F CFA.

"Le parcours de notre système bancaire est, sans appel, digne d'intérêt", a-t-il conclu. F