COP21 : l'Afrique appelle à un accord contraignant juste et ambitieux

Le président sud-africain Jacob Zuma a appelé samedi à un accord juste et ambitieux juridiquement contraignant sur le changement climatique à la prochaine conférence de Paris sur le changement climatique (COP21).

Cela marquera la conclusion réussie du mandat convenu en 2011 par consensus à Durban, en Afrique du Sud, pour améliorer la mise en oeuvre de la Convention actuelle sur le changement climatique, a déclaré le président Zuma avant de partir pour la France pour assister à la COP21, qui durera de fin-novembre à mi-décembre à Paris.

Après avoir lancé les négociations à la COP17 à Durban en 2011, l'Afrique du Sud a un intérêt particulier à faire tout ce qu'il peut pour assurer le succès de la Conférence des Parties de Paris, a indiqué le président Zuma.

"Pour réussir, la nouvelle convention doit être équitable. L'équité implique le respect des principes de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives", a-t-il déclaré.

"La fourniture de ressources financières, le transfert de technologies, le développement et la construction de capacités, sont au coeur de l'Accord de Paris. La réalité est que, sans moyens adéquats, prévisibles et durables de mise en oeuvre, il sera impossible d'atteindre notre objectif de température convenue", a-t-il noté.

Ceci est parce que le potentiel d'atténuation clé des émissions de gaz à effet de serre est dans les pays en développement, comme l'Afrique du Sud, et ces pays ne sont pas en mesure de réaliser ce potentiel de leur propre chef, selon lui.

La question financière sera d'une importance capitale pour les résultats de la conférence de Paris et doit être une partie intégrante de l'accord lui-même, a ajouté le président Zuma. F