La croissance économique et la lutte antiterroriste au centre du sommet du G20

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté dimanche les dirigeants des pays du G20 à se concentrer aux stratégies de croissance au cours de leur 10ème sommet, ouvert à Antalya, ville du sud de la Turquie.

La première session du sommet a commencé par une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats terroristes survenus à Ankara et à Paris.

"Il y a un lien étroit entre l'économie et la sécurité. Nous ne pouvons pas négliger cette connexion", a souligné le président Erdogan.

Il a indiqué que l'économie, bien qu'elle soit la principale zone d'intérêt, ne peut être indépendante des problèmes politiques, sociaux ou culturels et ne peut jamais être indépendante de la vie huamine.

"Malgré toutes les mesures prises, nous n'avons pas vu, malheureusement, une performance économique mondiale excellente et à un niveau désiré", a-t-il déploré.

Plus tôt ce moi, l'Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE) a revu à la baisse sa prévision pour la croissance économique mondiale, le ramenant de 3,0% à 2,9% pour cette année, et de 3,6% à 3,3% pour l'année prochaine.

Le Fonds monétaire international (FMI) a aussi avancé des prévisions pessimistes.

Lors du dernier sommet du G20, tenu à Brisbane en Australie, le G20 avait ambitionné de réaliser un surplus de croissance de 2% de son PIB avant 2018, et adoptait des mesures visant à augmenter les investissements, le commerce, la compétition et l'emploi.

Tristram Sainsbury, chercheur du centre d'étude du G20 à l'Institut de la politique internationale de Lowy, invite les pays du G20 à coordonner davantage leur politique économique. F