La Chine et la France s'engagent dans le développement durable pour lutter contre le réchauffement climatique

La Chine et la France ont de nombreuses opportunités d'investissements « verts » afin de lutter contre le réchauffement climatique, ont annoncé le Premier ministre Li Keqiang et le président Francois Hollande lors du sommet franco-chinois sur l'économie et le climat.

« La Chine et la France doivent unir leurs efforts pour développer l'industrie verte et ouvrir le marché dans les pays en voie de développement, qui sont actuellement en difficulté à cause du ralentissement économique et du nouveau modèle de croissance », a déclaré Li.

Pour le Premier ministre, l'énergie nucléaire peut devenir un aspect important de la collaboration franco-chinoise.

« La capacité de production du nucléaire en Chine a considérablement augmenté au cours des dernières années, et va continuer de croître. Il y a donc de grandes possibilités de coopération entre la Chine et la France dans ce domaine », a-t-il continué.

Hollande a quant à lui souligné que le rôle de la Chine était « essentiel » pour tout accord parvenant à être conclu lors la Conférence de Paris qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre.

« La France et la Chine sont tous les deux de grands pays. Avec une économie et une influence aussi importantes, ils se doivent d'assumer une grande responsabilité dans la résolution des problèmes mondiaux, tel que le réchauffement climatique », a déclaré le président.

Hollande a suggéré la création, par les deux parties, d'outils financiers innovants pour leur partenariat dans le développement vert dans les domaines des émissions de carbone, du commerce de carbone, de la nourriture, de l'eau, des transports et des énergies nouvelles. La Chine et la France ont signé une déclaration conjointe réaffirmant l'importance de la mobilisation de ressources financières pour soutenir un développement à faibles émissions de carbone et respectueux du climat dans les pays en voie de développement, plus particulièrement dans les pays les moins développés, les petits Etats insulaires et les pays africains.

Durant le sommet, les dirigeants des grandes entreprises chinoises et françaises ont pu partager leurs expériences et présenter leurs produits pour combattre contre le réchauffement climatique.

Jérôme Bédier, le directeur général de Carrefour, a déclaré que son entreprise faisait une rigoureuse sélection des fournisseurs qui ont recours à des méthodes de production écologiques.

Zhang Lei, le vice-président principal du fournisseur d'eau chinois Poten Environ, a quant à lui annoncé que son entreprise avait développé un système de tour de refroidissement qui aide plusieurs entreprises dans les régions du nord-ouest de la Chine à réduire leur consommation d'eau jusqu'à 50%.