Revue de la presse française
Voici les principales informations à la Une de journaux français parus vendredi :
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LE FIGARO
Référendum européen : dix ans après, les Français rediraient non
Le NON au référendum de 2005 sur la ratification de la Constitution européenne avait été un cataclysme dans la vie politique française. Si François Hollande posait aujourd' hui la même question que celle de Jacques Chirac, ce serait pire encore. Une bérézina. 62% des Français, qui étaient en âge de voter en 2005, diraient non, soit sept points de plus qu' il y a dix ans. Et seulement 38% voteraient oui, soit sept points de moins. Tel est le principal enseignement du sondage Ifop pour Le Figaro.
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LE MONDE
Corruption : la FIFA au bord de l'implosion
La Fédération internationale de football est dans la tourmente après la révélation du scandale impliquant une dizaine de dirigeants. L' UEFA demande le report de l' élection du président de la FIFA. Enquête sur le système Blatter, candidat à sa réélection
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LIBERATION
"Non" de 2005 : les répliques d'un séisme
Dix ans après, que reste-t-il de la France du non ? Le rejet de la Constitution européenne par 54,67% des Français n' a pas été cette réaction éruptive qu' on a bien voulu décrire à l'époque. Un coup de sang contre une Europe jugée trop libérale ou technocratique. Treize ans après le oui déjà ténu au traité de Maastricht, une faille est apparue. Elle aurait pu se refermer. "Elle s' est creusée" , assure Jérôme Fourquet de l' Ifop. Selon un sondage pour le Figaro, si cette consultation devait se dérouler aujourd' hui, la France du non pèserait 60%.
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LES ECHOS
Fifa : les clefs du scandale qui ébranle le foot business
La Fifa doit élire son président, ce vendredi, à Zurich et rien ne laissait penser hier que Sepp Blatter, candidat à sa réélection pour un cinquième mandat, pourrait renoncer. Pourtant, ce dernier concentre toutes les critiques, celles de ses opposants déclarés, comme le Français Michel Platini, président de
l'UEFA, mais aussi celles de bon nombre de gouvernements. Pour la première fois, jeudi, les sponsors de la Coupe du monde ont fait entendre leur voix, à commencer par le spécialiste des cartes de paiement Visa, qui a menacé de réétudier son partenariat. Coca-Cola a, pour sa part, réclamé plus de transparence. Les Etats-Unis poursuivent l' enquête. En questionnant un quart de siècle d'attributions de compétitions, de droits marketing comme de droits de retransmission TV, c'est, autant que la gouvernance des grandes institutions sportives, tout le système du "foot business" qui est mis en examen.
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