La deuxième boîte noire de l'avion Germanwings retrouvée
French.china.org.cn | Mis à jour le 03-04-2015

La deuxième boîte noire de l'avion Germanwings qui s'est écrasé dans les Alpes françaises la semaine dernière a été retrouvée après neuf jours de recherche, ont annoncé hier les procureurs du dossier.
Les autorités espèrent découvrir plus d'indices sur la catastrophe, après que l'analyse de la première boîte noire, qui enregistrait les voix, a suggéré que la copilote Andreas Lubitz avait délibérément détruit l'avion dans les montagnes.
La seconde boîte noire enregistrait les données techniques du vol et pourrait fournir des informations vitales sur les derniers instants du vol 4U9525, qui s'est écrasé le 24 mars en tuant les 150 personnes à bord.
La première boîte noire, retrouvée le jour du crash, avait révélé grâce à la conversation entre Andreas Lubitz et le pilote que le jeune copilote allemand de 27 ans était seul dans le cockpit au moment de l'accident.
Il aurait apparemment profité de la sortie du pilote pour verrouiller le cockpit et diriger l'avion dans une descente mortelle dans les Alpes.
Les procureurs allemands ont révélé qu'Andreas Lubitz avait été diagnostiqué comme suicidaire « il y a plusieurs années », avant qu'il n'obtienne sa licence de pilote, et ont précisé hier qu'il avait fait des recherches en ligne sur le suicide et les portes des cockpits.
L'avion a percuté les montagnes à une vitesse de 700 kilomètres à l'heure, tuant sur le coup toutes personnes se trouvant à bord.
Selon les procureurs, l'enregistreur de voix suggère que les passagers n'ont réalisé la catastrophe imminente que dans les toutes dernières secondes, car c'est à ce moment que l'on entend des cris.
Les secouristes passent depuis au crible la zone du crash pour essayer d'identifier les corps des victimes à l'aide d'analyses ADN.
La recherche de preuves est rendue difficile par le terrain montagneux extrêmement rude, ainsi que par la violence de l'impact.
La société mère de Germanwings, la grande compagnie aérienne allemande Lufthansa, fait l'objet d'une forte pression depuis qu'il a été révélé que le copilote avait informé sa hiérarchie qu'il avait souffert d'une grave dépression.
Lufthansa a indiqué que le copilote avait évoqué sa maladie en 2009 après avoir interrompu sa formation.
Ses récentes visites médicales n'avaient pas indiqué qu'il pourrait être un danger pour lui-même ou pour autrui, mais il était traité par des neurologues et des psychiatres qui l'avaient mis en congé maladie à plusieurs reprises, y compris le jour de l'accident.
La police a trouvé lors d'une perquisition de son appartement après le crash une note de congé maladie déchirée.
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