Crash A320 en France : l'identification des victimes va prendre "plusieurs semaines" (SYNTHESE)
Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, a déclaré à la presse mercredi en fin de journée que l'identification des corps des 150 victimes du crash de l'A320 survenu la veille "allait prendre plusieurs semaines", ajoutant que ce processus d'identification était "indispensable".
"Nous devons commencer par là car nous le devons aux familles des victimes", a-t-il souligné.
Concernant les causes de l'accident, Brice Robin a indiqué qu'à ce stade, elles étaient "totalement indéterminées".
"La boîte noire est actuellement en cours d'exploitation au BEA à Paris, un premier examen pourrait être porté à la connaissance des médias en fin d'après-midi, mais les résultats complets seront connus dans plusieurs jours", a-t-il précisé, avant d'ajouter que "l'autre boîte noire n'a toujours pas été retrouvée".
Le président français François Hollande est attendu sur les lieux de la catastrophe vers 14H00, accompagné de la chancelière allemande Angela Merkel et du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
Les familles des victimes sont également attendues en début d'après-midi pour un temps de recueillement. Les sapeurs-pompiers français ont installé une tente pour une éventuelle prise en charge de proches des victimes. Une cellule d'aide psychologique a été mise en place à l'hôpital de Digne-les-Bains, selon le média national français Francetv Info.
Une chapelle ardente et un poste opérationnel ont également été installés à Seyne-les-Alpes, village le plus proche du lieu du drame.
La liste exacte des passagers n'est toujours pas connue : "Il appartient à Lufthansa de fournir, le plus vite possible je l'espère, l'ensemble de ses données", a de son côté déclaré le Premier ministre français Manuel Valls aux médias français.
"Nous avons pris contact avec 123 familles et proches des victimes", a affirmé Thomas Winkelmann, le dirigeant de Germanwings, lors d'une conférence de presse à la mi-journée.
"Aujourd'hui à 12h, nous n'avons pas encore pu établir la liste définitive des victimes", a-t-il déclaré, indiquant qu'il y aurait "72 Allemands et 34 Espagnols".
Thomas Winkelmann a également affirmé que les autres victimes étaient de nationalités britannique, mexicaine, japonaise, danoise, belge, israélienne, argentine, iranienne, vénézuélienne et américaine. "Certains individus ont des doubles nationalités, c'est pourquoi les administrations de leurs pays doivent nous aider à les identifier", a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré devant BFMTV que "les nationalités qui ont été confirmées sont principalement des Allemands et des Espagnols", avant d'ajouter qu'il y a aussi des nationalités confirmées dont l'Argentine, l'Australie, la Belgique, la Colombie, le Danemark, la Grande-Bretagne, Israël, le Japon, le Maroc, le Mexique et les Pays-Bas.
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