Germanwings : l'hypothèse terroriste "n'est pas privilégiée" (ministre)

Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué mercredi matin sur la radio RTL que l'hypothèse terroriste n'est "pas privilégiée" dans le cadre de l'enquête sur le crash mardi d'un Airbus A320 de la compagnie aérienne Germanwings.

"Il y a une concentration des débris de l'avion dans un espace d'un hectare et demi, c'est certes un espace important parce que le choc a été important, mais ça montre que l'avion n'a vraisemblablement pas explosé", a précisé le ministre français.

Selon lui, la boîte noire exhumée des restes de l'Airbus A320 de Germanwings est "abîmée" mais pourra vraisemblablement être analysée.

Pour l'heure, la priorité consiste à retrouver la deuxième boîte noire. Aucun corps ne sera rapatrié aujourd'hui, explique Xavier Roy, pilote de la sécurité civile et coordinateur des moyens aériens, dans le journal Le Dauphiné Libéré.

Des médecins légistes se rendront sur le lieu du crash pour localiser les victimes et établir les premiers constats de décès.

Quelque 70 hommes du quatrième régiment de Chasseurs alpins de Gap, spécialistes des missions en haute montagne, ont été engagés au côté des forces de sécurité.

Ils peuvent être associés à différentes opérations, du balisage d'itinéraires d'accès aux recherches sur les lieux du crash. Dès mardi soir, un détachement de liaison, comprenant le chef de corps du régiment, le colonel Armel Dirou, avait rejoint les lieux pour planifier la mission.

Par ailleurs, une équipe d'une trentaine de psychologues sont prêts mercredi à accueillir les familles des victimes de l'accident. C'est dans une petite salle des sports de la maison des jeunes de Seyne-les-Alpes, que les familles seront conduites en premier lieu à leur arrivée.