Madagascar : 7,6 millions US de gap pour répondre aux crises humanitaire
Les conseillers humanitaires onusiens ont indiqué dans leur appel à l’aide internationale pour Madagascar face aux situations d’urgence, que les besoins urgents non couverts dans les réponses aux crises humanitaires sont estimés à 7,6 millions de dollars.
L’Equipe Humanitaire du Pays (HCT), le système des nations unies et le bureau national des risques et catastrophes (BNGRC) ont révélé les détails sur les situations d’urgence à Madagascar notamment les intempéries sur les Hautes Terres malgaches et la situation d’insécurité alimentaire dans le Grand sud lors d’une conférence de presse à Antananarivo, la capitale malgache.
"Pour les intempéries il y a un gap financier de 1,6 millions de dollars et pour la sécheresse on parle d’une réponse d’autour de 6 millions de dollars", a précisé le chef d’équipe des conseillers humanitaires (UNOCHA), Benoit Pylyser.
Sur les trois sources de la crise humanitaire malgache actuelle: les deux tempêtes, les intempéries et la sécheresse, "seulement 15 % des fonds alloués aux réponses ont été mobilisés pour répondre aux impacts des intempéries", selon les partenaires mercredi, expliquant la capacité financière affaiblie du pays.
L’évaluation rapide et multisectorielle des partenaires humanitaires confirme "une situation problématique" qui concluent "une urgence à impact moyen", puisque 7 districts sont touchés par la sécheresse dans le sud dont 3 (Amboasary, Ambovombe et Bekily) faisant état de 200.000 personnes en besoin d’assistance alimentaire immédiate.
La représentante permanente du système des Nations unies à Madagascar, Fatma Samoura a lancé mercredi un appel à la communauté nationale et internationale face à ces situations d’urgences, "afin de répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables en situation d’insécurité alimentaire".
28.000 personnes ont besoin d’une relance agricole, 40.000 enfants de moins de 5 ans sont à risque de détérioration nutritionnelle, 6.000 ménages et 80.000 autres personnes ont des besoins non couverts selon l’évaluation rapide multisectorielle des partenaires humanitaires en fin février, a-t-elle souligné.
Les pluies excessives sur les Hautes terres depuis mi-février, qui ont causé la rupture des digues et des inondations dévastatrices, ont fait 39.000 déplacés dont 28.000 de la capitale malgache, 25 décès dus aux effondrements de maisons et des glissements de terrains, et 50 écoles inondées et occupées par les sinistrés. F
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