Congo : la contribution du secteur industriel au PIB estimée à peine à 4% (SYNTHESE)

Par : Norbert |  Mots clés : congo
French.china.org.cn | Mis à jour le 10-02-2015

En vue de de maintenir la croissance socioéconomique nationale, le Conseil économique et social (CES) du Congo plaide pour une plus grande promotion du secteur industriel qui ne représente à peine que 4% au PIB national contre 7% pour le secteur hors pétrole.

"Les chiffres publiés dans la note de conjoncture économique du ministère des Finances indiquent que le secteur hors pétrole représente 7% du PIB et le secteur industriel 4% seulement", souligne le président du CES, Jean Marie Tassoua.

Pour permettre à la République du Congo d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui accordent une place de choix à l'implication des entreprises privées dans la croissance économique, cette institution encourage le gouvernement dans sa politique de la mise en place le Haut conseil du dialogue public-privé.

Selon le CES, cette politique devrait permettre de mobiliser les énergies et améliorer le climat des affaires au Congo qui reste loin d'attirer les potentiels investisseurs étrangers, en témoigne le rang occupé par le Congo au classement Doing business de la Banque mondiale.

Le CES et le ministère du Développement industriel et du Secteur privé envisagent de mettre sur pied un programme sur la promotion de la responsabilité sociétale des entreprises au Congo.

Pour ce faire, il compte sur le plaidoyer du gouvernement au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.

En République du Congo, la faiblesse des investissements privés est jugée alarmante par les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international, comparativement à la moyenne en Afrique subsaharienne (14% du PIB) et en Asie de l'Est (25%).

"L'accélération récente des réformes structurelles entreprises par le gouvernement congolais devra contribuer à promouvoir le développement du secteur privé, qui reste parmi les plus faibles de la région, et à améliorer le climat des affaires", estime la représentation du FMI au Congo.

Pour cette institution financière internationale, la poursuite de façon satisfaisante des réformes entreprises pourrait envisager de solides taux de croissance hors pétrole et réduire durablement la pauvreté.

Le projet pour l'amélioration du climat des affaires a pour objectif de rendre l'environnement des affaires moins contraignant et attractif pour les investissements privés. Il vise à mettre en place un cadre propice au développement de entrepreneuriat et à la création d'entreprises privées au Congo.

Cinq objectifs spécifiques prévalent à l'atteinte de cet objectif général. Il s'agit entre autres de faciliter la mise en oeuvre du dialogue public-privé ; l'allègement de la fiscalité et la parafiscalité pour une meilleure orientation vers la croissance du secteur privé ; le développement des mécanismes d'appui financier et non financier aux PME congolais pour un meilleur accès au crédit.

"Ces initiatives de dialogue font ressortir ; de part et d' autres, une prise de conscience des enjeux du mauvais climat des affaires et une nécessité impérieuse de réagir pour relever le défi", souligne le plan d'action.

Toutefois, dans la perspective de faciliter l'appui financier aux PME et PMI congolaise, le gouvernement a mis en place l'Agence pour la Promotion des Investissements du Congo dont l'une des missions est la mise en oeuvre du Plan national de développement ( PND) 2012-2016, devant conduire à l'amélioration du climat des affaires au Congo. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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