France : les suspects de l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo toujours en cavale (PAPIER GENERAL)

Par : Vivienne |  Mots clés : France, Attentat
French.china.org.cn | Mis à jour le 09-01-2015

Plus de 36 heures après l'attentat terroriste contre le siège du journal Charlie Hebdo à Paris survenu mercredi faisant 12 morts dont deux polisiers, les suspects de l'attentat restent introuvables jusqu'à ce jeudi soir.

Les deux suspects recherchés par la police actuellement sont Chérif Kouachi, 32 ans et son frère Saïd Kouachi, 34 ans.

Jeudi matin, les deux suspects armés à bord d'une Clio grise ont été repérés par un témoin, gérant d'une station-essence à Villers-Cotterêts, dans le département de l'Aisne (nord de France), avant d'avoir abandonné leur véhicule, a rapporté la presse française, montrant que les agents du Raid, unité d'élite de la police nationale française, et du groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ont été déployés dans la zone entre Villers-Cotterêts de l'Aisne et Crépy-en-Valois du département de l'Oise, pour localiser les deux hommes.

Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a confirmé jeudi soir lors d'une conférence de presse tenue que, Saïd Kouachi, l'un des deux suspects recherchés est "formellement reconnu sur photo comme l'agresseur".

Après avoir effectué plusieurs perquisitions dans la zone ciblée, l'opération de police à l'Aisne a été terminée tard dans la soirée, sans avoir donné de résultats, a rapporté la chaîne de télévision d'information français BFMTV, ajoutant qu'un dispositif policier est maintenu à l'Aisne pour parer à toute éventualité.

Jeudi matin, un tireur, équipé d'un gilet pare-balles, d'une arme de poing et d'un fusil mitrailleur a ouvert le feu à Montrouge, au sud de Paris, tuant une policière municipale et grièvement blessant un agent municipal de voirie. Deux personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, a révélé une source policière à la presse, précisant qu'un homme de 52 ans, a été interpellé le matin.

Selon le ministère de l'Intérieur, neuf personnes sont en garde en vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre le siège de Charlie Hebdo. La section antiterroriste du parquet de Paris s'était saisie des deux incidents. Aucun élément ne permet, à ce stade, d'établir un lien entre les deux événements.

M. Cazeneuve a fait savoir que les effectifs mobilisés pour assurer la sécurité nationale ont été renforcés, avec 88.000 personnes mobilisées par le ministère français de la Défense sur l'ensemble du territoire français, dont 9.650 en Ile-de-France et que les armées affecteraient 400 hommes supplémentaires au dispositif de protection des édifices publics.

Dans sa déclaration, le ministre a réitéré la condamnation générale de ces deux drames et a appelé à une réaction "d'une extrême fermeté" face aux valeurs fondamentales de la démocratie.

Face aux risques de division au sein de la population française dans ce climat de tension et de peur intense, il a indiqué que l'objectif des terroristes consistent à "dresser les Français les uns contre les autres", et d'ajouter : "nous n'avons pas peur et nous demeurons unis face à l'preuve".

"Le gouvernement français condamne, avec la plus grande fermeté, les violences et les profanations dont ont fait l'objet certains lieux de culte musulmans en France de hier soir", a déclaré le ministre, en affirmant : "nous ne tolerons aucun acte, aucune menace, visant un lieu de culte, pas plus qu'aucune manifestation hostile dirigée contre des Français, en raison de leurs origines ou de leurs religions".

Par ailleur, en vue de "garantir les meilleures conditions de mobilisation et de sécurité, le gouvernement français a décidé de reporter au dimanche 11 janvier un rassemblement prévu samedi qui doit prendre la forme d'une "marche républicaine" en hommage aux victimes de l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo.

Une forte émotion partagée par la population française reste manifestée à Paris comme dans d'autres autres villes en province, où de nombreuses personnes se réunissaient sur les grands espaces, allumant des bougies et déposant des stylos et des crayons, symboles de la liberté de la presse, pour rendre hommage aux victimes. Fin

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Source: Agence de presse Xinhua
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