Le maire de Strasbourg déploie des mesures de sécurité supplémentaires suite aux attentats à Paris
Suite à l'attaque lancée mercredi dans les locaux du magazine satirique Charlie Hebdo à Paris, le maire de Strasbourg, Roland Ries, a assuré jeudi que des mesures appropriées étaient mises en place afin d'assurer la sécurité de tous.
"Nous sommes en train de mettre à pied des stratégies de sécurité de nos bâtiments publics", a déclaré le maire lors d'une conférence de presse, révélant également la coopération de la Ville avec divers organes de la sécurité tels que la police municipale et la police nationale.
Bien qu'aucune violence liée à l'assaut d'hier n'ait été commise à Strasbourg, le maire souhaite s'assurer que la ville pourra parer à toute éventualité. Il a expliqué que la police serait capable d'intervenir rapidement et d'atténuer tout danger, et cela "dans tous les lieux publics où il y a du monde".
Tout en promettant la vigilance, il a tenu à apporter une nuance en rappelant, que contrairement à Paris, "nous ne sommes pas encore dans le niveau le plus haut du plan Vigipirate", faisant ainsi référence à ce dispositif français d'urgence qui a recours à un système d'alerte et de procédures de sécurité lorsqu'une attaque terroriste est commise ou supposée imminente.
Le maire a pris un moment pour réfléchir à la signification de l'attaque d'hier, en déclarant qu'elle a visé "certaines valeurs partagées en commun" par les citoyens français, dont la liberté d'expression et la liberté de la presse.
"Il est nécessaire de réaffirmer ces valeurs que nous avons en commun", a-t-il dit.
Il a également mis en garde contre l'utilisation du massacre comme moyen de critiquer la communauté musulmane, en déclarant : "il n'est pas occasion de remettre en cause la présence de l'Islam en France".
Les commentaires du maire surviennent alors que les assaillants responsables de l'attaque sont toujours en fuite. Les autorités françaises ont actuellement pris en chasse deux suspects, les frères Saïd et Chérif Kouachi, respectivement âgés de 34 et 32 ans, tous deux citoyens français.
Une seconde fusillade a éclaté jeudi matin dans le sud de Paris, résultant par le décès d'une policière municipale, alors qu'elle s'apprêtait à intervenir sur les lieux d'un accident de la route. Ce meurtre n'a pour le moment pas été rapproché de l'attaque de Charlie Hebdo, bien que l'usage d'une arme automatique rende la suspicion d'un lien plausible. Fin
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