La Zambie signe un accord énergétique avec le Kenya et la Tanzanie

La Zambie a conclu avec le Kenya et la Tanzanie un accord d'interconnexion des réseaux électriques visant à promouvoir les échanges d'électricité et l'intégration économique de la région, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.

Cet accord de 1,2 milliard de dollars pose des principes qui définiront les relations entre ces trois pays dans le développement de la ligne électrique qui les reliera.

Le ministre zambien des Mines, de l'Énergie et de l'Eau, Christophe Yaluma, a déclaré lors de la signature de ce projet à Livingstone dans le sud de la Zambie que cette mesure avait été anticipée pour renforcer la sécurité de l'approvisionnement en électricité et stimuler l'investissement dans les capacités de production électrique afin de répondre à une demande régionale accrue.

"Dans le cas de la Zambie, Zesco (la compagnie nationale d'électricité) a débloqué les fonds pour la construction de cette ligne de transmission. La construction de cette ligne de transmission et des stations relais associées a atteint un stade avancé et sera achevée en juin 2015", a-t-il déclaré, cité par le journal.

Cette ligne de transmission est actuellement en cours de construction à Kasama dans le nord de la Zambie, et elle se prolongera jusqu'en Tanzanie par le biais de la ville de Nakondé à la frontière.

Cependant, le ministre zambien a déclaré que ces trois pays n' auraient pas pu réaliser pleinement ce projet sans le soutien des partenaires de développement et autres institutions sources de financement, appelant les donateurs à contribuer à ce projet.

De son côté, le ministre tanzanien de l'Énergie, Sospeter Muhongo, a déclaré qu'il était impératif que les gouvernements développent des législations favorables et attractives pour permettre les investissements dans le secteur de l'Énergie.

"Il est impossible pour nous d'utiliser les fonds du budget national pour investir dans l'énergie, car nos économies s' effondreraient. Si nous investissons 400 millions de dollars sur notre budget, nos services sociaux en pâtiront. C'est pourquoi nous avons besoin du secteur privé", a-t-il ajouté. F