Lutte contre Ebola: le quotidien des casques bleus chinois au Liberia (REPORTAGE)

Par : Laura |  Mots clés : Liberia, Chine, santé, Ebola, Reportage
French.china.org.cn | Mis à jour le 21-10-2014

Au Liberia où le virus Ebola fait rage, un groupe d'officiels chinois chargés de la lutte contre Ebola maintiennent la paix et la sécurité locale. Ils s'agit des 140 membres de la deuxième équipe de maintien de la paix de la Chine au Liberia.

Le chef-adjoint Bai Haitao et ses camarades sont basés à Greenville, à plus de 300 km de la capitale Monrovia. En tant que seule équipe des Casques bleus à Greenville, cette équipe est chargée du maintien de l'ordre et des patrouilles armées dans le comté de Sinoe et celui de River Cess, ainsi que de la garde de l'aéroport de l'ONU, des dépôts de pétrole, etc.

L'épidémie d'Ebola au Liberia constitue le plus grave défi pour le pays depuis sa guerre civile en 2003 car il n'y a pas assez de travailleurs médicaux, de centres médicaux et d'équipements et matériaux nécessaires pour contenir l'épidémie, a indiqué Bai Haitao lors d'une interview avec Xinhua à Monrovia.

Il a déclaré que le gouvernement chinois a fourni des financements et des moyens prophylactiques dès que l'épidémie s'est déclarée au Liberia. Les meilleurs experts et équipements ont été envoyés sur place et un centre médical disposant de deux médecins et d'une infirmière a été créé à Greenville.

A Greenville, les Casques bleus chinois dorment dans des couchettes en fer et la nourriture doit être commandée 90 jours à l'avance avant d'être expédiée par les institutions des Nations unies au Liberia. Les légumes étant difficiles à conserver pendant le transport, l'équipe ne peut consommer qu'une sélection restreinte de légumes, dont des pommes de terre, de l'ail et des carottes.

Lorsqu'on lui a demandé ce qui lui manquait le plus pendant sa mission, le chef-adjoint a répondu que ce sont sa femme et ses parents. "Les Casques bleus des Nations unies viennent des quatre coins du monde mais il y a une chose qu'on partage, c'est le sentiment de responsabilité pour sa famille", a-t-il confié à Xinhua, avant d'ajouter : "tout le monde souhaite un meilleur avenir".

En dehors des tâches de la mission régulière, l'équipe a construit un terrain de football dans le camp pendant son temps de repos, ainsi qu'une piste circulaire et un champ de tir. Le camp dispose même d'experts en taï-chi et en yoga pour aider les Casques bleus d'autres pays à se détendre. Les visiteurs de l'ONU qui se rendent au camp en profitent également pour essayer des traitements issus de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) tels que les ventouses.

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Source: Agence de presse Xinhua
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