Des critiques accusent les manifestants de compromettre l'avenir de Hong Kong (SYNTHESE)
French.china.org.cn | Mis à jour le 03-10-2014
Des critiques de différents pays ont dénoncé les rassemblements illégaux du mouvement Occupy Central et critiqué les manifestants de recourir à la violence et de compromettre l'avenir de Hong Kong.
Depuis le 28 septembre, les manifestants dans les zones les plus animées de Hong Kong ont provoqué la perturbation de la circulation, la fermeture temporaire d'écoles et de banques, la chute de l'indice composite Hang Seng et ont eu un impact sur la prospérité économique et la stabilité sociale de la région.
Martin Jacques, chroniqueur du quotidien The Guardian, a écrit mercredi un commentaire intitulé "la Chine est l'avenir de Hong Kong et non son ennemi".
Dans son commentaire, M. Jacques a indiqué qu'il faut rappeler que pendant 155 ans jusqu'à son transfert à la Chine en 1997, Hong Kong a été une colonie du Royaume-Uni, prise de force à la Chine à la fin de la première Guerre de l'opium.
Les 28 gouverneurs de Hong Kong sous le règne colonial ont été désignés par les autorités britanniques, a indiqué M. Jacques, avant d'ajouter que la démocratie a été en fait introduite à Hong Kong par le gouvernement chinois.
En 1997, la Chine a adopté la Loi fondamentale qui garantit que le chef de l'exécutif à Hong Kong sera élu au suffrage universel en 2017.
Au cours des 17 ans depuis le transfert de pouvoir, la Chine a honoré cet engagement en adhérant au principe d'"un pays, deux systèmes".
Pierre Picard, un expert en affaires chinoises de l'Université Paris-VIII, a fait savoir mercredi à Xinhua que certains pays occidentaux appliquaient une logique de deux poids deux mesures à propos du mouvement Occupy Central et s'ingéraient dans les affaires intérieures de la Chine, ce qui est "étonnant".
Ce qui compte, a expliqué cet expert, c'est de savoir pourquoi le mouvement Occupy Central est intervenu trois ans avant 2017 et de savoir qui s'en sert pour saper le processus démocratique de Hong Kong et la stabilité de la Chine.
Il a appelé à ce que l'on se méfie des motivations réelles des organisateurs du mouvement Occupy Central.
Fang Yan, un critique à New York, a quant à lui attiré l'attention sur le fait que les organisateurs du mouvent Occupy Central s'opposent à l'idée de faire du slogan "aimer la Chine, aimer Hong Kong" une condition préalable pour les candidats au poste du chef de l'exécutif à Hong Kong.
Ces organisateurs ont pour dessein de se débarrasser de la direction du gouvernement central avec le soutien de puissances étrangères et d'essayer de faire de Hong Kong un certain type d'entité politique indépendante, a relevé M. Fang.
M. Fang a indiqué que depuis le retour de Hong Kong à la Chine, le continent et Hong Kong sont étroitement liés, bon an mal an. Hong Kong a non seulement besoin de soutien et d'aide du gouvernement central, mais aussi de coopération avec d'autres provinces et municipalités dans divers domaines.
Si quelqu'un qui n'aime pas la Chine était élu chef de l'exécutif de Hong Kong, la première victime serait Hong Kong elle-même, a averti M. Fang.
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