L'Algérie confirme l'enlèvement d'un ressortissant français en Kabylie

Par : Vivienne |  Mots clés : news
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-09-2014

Le ministère algérien de l'Intérieur et des Collectivités Locales a confirmé dans un communiqué diffusé dans la soirée de lundi l'enlèvement dimanche soir d'un ressortissant français dans le massif montagneux du Djurdjura, relevant de la province de Tizi Ouzou (100 km au sud-est d'Alger), dans la région de Kabylie.

"Des individus ont intercepté hier le 21 septembre 2014 à 21h00 (20h00 GMT) à hauteur du village d'Ait Ouabane commune d'Akbil, (Tizi Ouzou), un véhicule ayant à son bord un groupe d'Algériens accompagnés du ressortissant français Hervé Pierre Gourdel", détaille le communiqué.

Agé de 55 ans, guide et alpiniste, le ressortissant français a, selon la même source, été "invité et hébergé depuis son arrivée à l'aéroport international d'Alger, le 20 septembre 2014, dans un chalet proche du complexe de Tikidjda (un site de montagne à la limite entre les provinces de Bouira et de Tizi Ouzou)".

Relatant les circonstances du kidnapping, le document du ministère de l'Intérieur explique qu'après avoir libéré ses compagnons algériens et abandonné le véhicule sur les lieux, les assaillants ont gardé le ressortissant français et pris la fuite vers une direction inconnue.

Dans une tentative de retrouver l'otage, les autorités algériennes affirment que les recherches ont été aussitôt engagées par les services de sécurité et "sont toujours en cours à l'heure actuelle".

Plutôt dans la soirée, le Quai d'Orsay qui confirmait l'information indiquait que l'enlèvement n'a pas été revendiqué.

La Kabylie est réputée depuis près d'une décennie pour être une région où sévissent des groupes terroristes, mais aussi des bandits de grands chemins qui ravissent des individus des villages alentours et exigent des rançons pour les libérer.

En l'espace de moins de dix ans, quelque 80 citoyens ont été enlevés dans la seule province de Tizi Ouzou. Dans la majeure partie des cas, ils sont libérés au bout de quelques jours et ce après mobilisation de leurs co-villageois. D'autres ont connu un sort malheureux.

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Source: Agence de presse Xinhua
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