Ban Ki-moon condamne la violation du cessez-le-feu à Gaza

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné mardi avec la plus grande fermeté la violation de la trêve humanitaire à Gaza.

Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Ban a exprimé sa profonde déception face à la reprise des hostilités et a rappelé aux deux parties qu'il était de leur responsabilité de ne pas laisser la situation se détériorer.

"Les espoirs du peuple gazaoui d'un avenir meilleur et les espoirs de peuple israélien d'une sécurité durable dépendent des pourparlers du Caire", a-t-il noté dans son communiqué. "Le secrétaire général appelle les délégations à satisfaire ces attentes et engage les parties à conclure immédiatement un accord sur un cessez-le-feu durable répondant aux problèmes de fond affectant Gaza", peut-on lire dans le communiqué.

Une trêve humanitaire négociée sous médiation égyptienne, qui devait expirer à minuit heure locale, a été rompue plus tôt dans la journée, lorsque le Hamas a tiré des dizaines de roquettes sur Israël et qu'Israël a répliqué par des frappes aériennes.

La reprise des hostilités a interrompu les pourparlers au Caire, qui visent à négocier un cessez-le-feu permanent entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, après plus d'un mois de conflit.

Plusieurs trêves temporaires ont été observées au cours des deux dernières semaines, dont certaines ont été violées. Ces trêves ont été prolongées à plusieurs reprises pendant que les deux parties discutaient de leurs revendications en vue de parvenir à un accord qui mettrait fin à l'offensive lancée le 8 juillet, qui a coûté la vie à 2000 Palestiniens et 67 Israéliens.