L'Afrique du Sud en alerte maximale pour le virus Ebola

L'Afrique du Sud est en état d'alerte suite à l'éclatement de l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'ouest, mais il n'y a pas lieu de paniquer, a mis en garde mercredi le ministère de la Santé du pays.

Le ministère assure les Sud-Africains que toutes les mesures de précaution sont prises pour prévenir le virus.

"Nos activités de surveillance sont extrêmement efficaces", a certifié le ministre de la Santé Aaron Motsoaledi dans un communiqué.

Les équipes d'intervention en cas d'épidémie devraient être prêtes à intervenir dès qu'un cas suspect est identifié dans le pays, a déclaré le ministre.

L'alerte a souligné que tous les responsables de la santé des points d'entrée doivent être conscients de l'épidémie du virus Ebola et doivent avoir un indice de suspicion élevé pour les voyageurs avec les signes et symptômes de la maladie à virus Ebola.

Elle a également souligné que tous les travailleurs de la santé doivent maintenir un haut niveau de suspicion d'Ebola dans la gestion des patients ayant voyagé en Afrique de l'ouest.

Les grands aéroports ont installé des scanners thermiques qui détectent les voyageurs ayant des températures élevées. Ces voyageurs, lorsqu'ils sont identifiés, seront examinés dans des installations médicales dans les aéroports.

Tous les travailleurs de la santé, publics ou privés, ont été mis en état d'alerte pour les voyageurs qui ont déjà visité l'Afrique de l'ouest.

Après le premier rapport d'une épidémie d'Ebola en Guinée, le Département national sud-africain de la Santé (NDH), avec le concours de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD), a rédigé une définition d'alerte et de cas, qui a été distribué à la Direction de la santé de l'environnement (y compris le Port Santé), les provinces et l'Autorité de l'aviation civile, pour plus amples circulation à toutes les parties prenantes.

Le NDH a suivi l'irruption de l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'ouest grâce à des mises à jour fournies par le NICD, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre américain pour le control et la prévention des maladies. F