Crash du vol MH17 : une deuxième cellule de crise d'Interpol sera déployée aux Pays-Bas pour l'identification des victimes

Une deuxième cellule de crise d'Interpol sera déployée aux Pays-Bas pour contribuer aux efforts internationaux dans l'identification des 298 victimes du crash du vol MH17 de Malaysia Airlines en Ukraine, a annoncé mercredi soir l'organisation internationale policière basée à Lyon en France.

Avec l'assurance par les autorités néerlandaises de fournir des facilités sécurisées et bien équipées et après un examen préliminaire effectué à Kharkov en Ukraine, les corps des victimes seront transportés à Hilversum, aux Pays-Bas, où le processus complet de l'Identification des victimes de catastrophe d'Interpol sera réalisé, a indiqué l'organisation dans un communiqué de presse.

"Nous saluons de fort appui fourni par les Pays-Bas aux efforts internationaux déployés pour identifier tous les victimes du vol MH17, car nous avions vu les résultats qui peuvent être obtenus lorsque la communauté de l'Identification des victimes de catastrophe se réunit suite à une tragédie", a affirmé Jean-Michel Louboutin, directeur exécutif des service de Police d'Interpol.

"L'Interpol continuera à fournir tout le soutien nécessaire afin d'assurer que les corps de tous les 298 victimes sont retournés à leurs proches", a conclu M. Louboutin.

Selon Interpol, des experts spécialisés dans l'Identification des victimes de catastrophe des pays tels que l'Afghanistan, l'Australie, la Belgique, la Bulgarie, l'Estonie, la France, l'Allemagne, la Malaisie, la Nouvelle Nélande, l'Afrique du Sud, la Suisse, le Royaume-Uni et les Emirats arabes unis, ainsi qu'une équipe d'experts nordiques représentant le Danemark, la Finlande, l'Icelande, la Norvège et la Suède, se sont déjà apprêtés à apporter leur soutien aux équipes d'Interpol en Ukraine et aux Pays-Bas.

Aux experts et officiels d'Interpol de la première cellule de crise d'Interpol envoyée à Kharkov, s'ajoutent aussi les représentants d'Europol et de la Commission internationale des personnes disparues (ICMP). Les pays membres d'Interpol, dont des citoyens étaient parmi les victimes, ont été appelés à collecter et fournir les données ante-mortem des victimes au Centre de commandement et de coordination d'Interpol, a expliqué l'organisation.