Toujours pas de nouveau président élu au Liban

Pour la neuvième fois, le Parlement libanais a échoué à élire un nouveau président pour le pays en raison d'un effectif insuffisant de députés présents à la séance de vote. En conséquence, le président du Parlement Nabih Berri a reporté le scrutin au 12 août.

Depuis la fin du mandat présidentiel de Michel Sleimane le 25 mai dernier, le Liban est confronté à une vacance de pouvoir à la présidence. Conformément à la Constitution, le cabinet assume la charge présidentielle jusqu'à l'élection du nouveau chef de l'Etat.

Au Liban, deux grands camps rivaux s'opposent, ce qui conduit à un blocage politique. L'Alliance du 8 mars soutient le président Bachar el-Assad de la Syrie voisine, tandis que l'Alliance du 14 mars est opposée au gouvernement syrien et soutient les rebelles dans leur lutte contre M. Al-Assad.

A huit reprises déjà, le Parlement n'avait pu élire de nouveau président en raison des différends entre les deux coalitions politiques. Aucun candidat n'a fait suffisamment consensus jusqu'à présent pour pouvoir être élu. Fin