La coopération gagnant-gagnant réfute l'accusation de "néocolonialisme de la Chine" en Afrique
French.china.org.cn | Mis à jour le 05-05-2014
La coopération bilatérale entre la Chine et l'Afrique a bénéficié aux deux parties depuis un demi-siècle et réfute l'accusation selon laquelle la Chine poursuit une politique néocolonialiste en Afrique.
Selon le dictionnaire Longman, le "néocolonialisme" signifie qu'"un pays puissant utilise son influence économique et politique pour contrôler un autre pays".
L'accusation contre la Chine est sans fondement, comme la Chine n'a jamais été condescendante, n'a jamais interféré dans les affaires internes des pays africains et n'a jamais fait de vaines promesses dans la cadre de sa coopération avec l'Afrique .
L'accusation est intenable, car la Chine a aidé les pays africains à construire plus de 1.000 projets sans y attacher aucune condition.
Cette accusation est également fausse, comme la Chine influencée par Confucius, qui a souffert du régime colonial et semi-colonial dans les temps modernes, n'a jamais eu l'intention de "contrôler" les pays africains, car elle se fie à ce proverbe : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît".
La Chine et l'Afrique sont de bons frères qui partagent à la fois le bonheur et le malheur. Leur longue amitié date de près de 50 ans, lorsque le Premier ministre chinois de cette époque, Zhou Enlai, a effectué sa première visite en Afrique .
Lors de cette visite, M. Zhou avait présenté les Cinq Principes pour les relations entre la Chine et les pays africains et arabes, ainsi que les Huit Principes pour l'aide de la Chine aux pays étrangers.
M. Zhou avait clairement indiqué que la Chine avait aidé les pays et les peuples africains dans leur lutte contre l'impérialisme, le colonialisme et le néocolonialisme, et pour l'indépendance nationale et la sauvegarde de la souveraineté nationale.
Il avait également déclaré que la Chine fournirait son assistance, dans les limites de sa capacité et sans conditions, à l'appui des efforts des pays africains pour développer leur économie nationale.
Les principes soulevés par M. Zhou avaient été hautement appréciés par les pays africains et avaient jeté une base solide pour le développement des relations d'amitié et de coopération entre la Chine et l'Afrique. Depuis, la Chine n'a jamais dévié de cette voie.
"Dans sa coopération avec l'Afrique, la Chine a toujours défendu les principes d'égalité, de bénéfices mutuels, de résultats tangibles, d'efficacité, de sincérité et de crédibilité, et n'a jamais attaché de condition politique à son assistance à l'Afrique", a déclaré le Premier ministre chinois Li Keqiang, avant de partir pour sa tournée dans quatre pays africains. Il a ajouté que la Chine a toujours eu recours à ces principes depuis plusieurs décennies.
Aujourd'hui, la Chine et l'Afrique sont de bons amis engagés dans une coopération équitable, et de bons partenaires engagés dans le développement commun.
Ceux qui montrent la Chine du doigt remarquent uniquement que la Chine a bénéficié de ses investissements en Afrique, mais ignorent le fait que la coopération Chine-Afrique a aidé à améliorer l'environnement de l'investissement de l'Afrique et les conditions de vie de son peuple.
Ils ne doivent pas fermer les yeux sur le fait que les conditions de vie et de travail du peuple africain ont été améliorées grâce aux nombreux projets d'infrastructures construits avec l'aide chinoise, y compris des écoles, des hôpitaux, des stades et des systèmes d'approvisionnement en eau et en électricité en milieu urbain.
En outre, pour alléger le fardeau de l'Afrique, la Chine a annulé 20 milliards de yuans (quelque 3,2 milliards de dollars américains) de dettes dues par les pays africains jusqu'à fin 2013.
L'Afrique, qui a été victime du colonialisme, connaît la vraie signification du néocolonialisme. C'est pourquoi la réfutation par des responsables africains de l'accusation, selon laquelle la Chine exerce le néocolonialisme en Afrique, est plus convaincante.
"La Chine offre des dons sans conditions, sans nous rien demander. Peu de pays le font. Les pays qui ne nous ont jamais aidé mais qui montrent du doigt la coopération avec la Chine pourraient seulement être jaloux", a estimé Kassim Issak Osman, ministre de la santé de Djibouti.
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