Les Etats-Unis envisagent plus d'aide pour les rebelles syriens
L'administration Obama envisage de verser des salaires à certains rebelles et à fournir davantage de moyens de transports et de renseignements afin d'aider l'opposition syrienne à sortir de l'impasse à la fois sur les champs de bataille et dans les pourparlers, a rapporté le New York Times mardi.
De plus, le président américain et les autres dirigeants occidentaux "ont levé leurs objections envers les propositions de l'Arabie saoudite et d'autres pays de faire parvenir des armes plus évoluées aux groupes rebelles approuvés, dont des armes portatives antiaériennes, souvent appelées manpads," a dit le journal, citant des responsables de l'administration.
Etant donné l'emprise sur le pouvoir par le président syrien Bachar al-Assad durant l'année passée, comme le disent les renseignements américains, les chefs des renseignements des pays "Amis de la Syrie" se sont rencontrés confidentiellement à Washington la semaine dernière afin de déterminer les moyens de mieux fournir cette nouvelle aide aux groupes rebelles, selon le journal.
La réunion a permis de croire que la voie diplomatique avait été épuisée à moins que M. al-Assad ne subisse des échecs militaires significatifs, toujours d'après le journal.
Le second cycle de la conférence internationale de Genève II sur la Syrie s'est conclu samedi sans résultats tangibles, et le gouvernement syrien et l'opposition n'ont pas même pu convenir d'une date pour le prochain cycle de pourparlers.
M. Obama n'a pas voulu s'impliquer directement dans le conflit syrien depuis son début en mars 2011, et est revenu sur un engagement de lancer des frappes de missiles de croisière contre des cibles gouvernementales en septembre après que M. Al-Assad a accepté d'éliminer l'arsenal chimique du pays.
Lors de sa rencontre avec le roi Abdullah II de Jordanie vendredi, M. Obama s'est engagé à prendre "certaines mesures immédiates" afin d'améliorer la situation humanitaire en Syrie et "des mesures intermédaires" en vue de mettre plus de pression sur le gouvernement Al-Assad.
Les options envisagées n'incluent pas la fourniture directe des armes plus lourdes ou sophistiquées aux rebelles, ni le recours aux attaques aériennes, ont fait savoir des responsables de l'administration.
Certains rebelles syriens reçoivent des armes et un entraînement selon un programme limité de l'agence centrale des renseignements (CIA), a indiqué le Times. Fin
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