La France invitée à prendre des mesures pour lutter contre la corruption
Le groupe d'Etats contre la corruption du Conseil de l'Europe (GRECO) a demandé à la France de prendre des mesures pour lutter contre la corruption et garantir la transparence du financement politique.
Dans un rapport rendu public mardi à Strasbourg, le GRECO a indique que la France n'a mis en oeuvre ou traité de façon satisfaisante que trois des dix-sept recommandations faites par le GRECO depuis 2009.
A propos des incriminations de corruption et de trafic d'influence, le GRECO a regretté l'absence de toute avancée significative et la non concrétisation des mesures annoncées en avril 2011, notamment l'amélioration du dispositif pénal anti-corruption en France.
S'agissant de la transparence du financement des partis politiques, selon le rapport, aucun progrès décisif n'a été constaté, ni en ce qui concerne des mesures aussi essentielles que la publication des noms des grands donateurs aux partis et candidats, ni pour le renforcement du contrôle par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
A la lumière de ces conclusions, le GRECO a demandé à la France de rendre compte des progrès accomplis dans un rapport qui sera discuté lors de la prochaine réunion du GRECO, prévue en décembre prochain.
Le GRECO est un organe du Conseil de l'Europe, créé en mai 1999 pour améliorer la capacité des Etats membres à lutter contre la corruption. Son siège se trouve à Strasbourg. Fin
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