Tunisie: le démarrage du dialogue national pourrait calmer les bailleurs de fonds et les partenaires étrangers

Le ministre tunisien des Finances Elyes Fakhfakh a déclaré vendredi que "le démarrage du dialogue national est un message rassurant pour les bailleurs de fonds et les partenaires économiques de la Tunisie".

Dans une déclaration officielle, M. Fakhfakh a considéré que les récentes craintes exprimées jeudi de la part du Fonds monétaire international (FMI) qui se veut inquiet quant aux "risques politiques importants en Tunisie où la mise en œuvre d'un plan d'aide accordé par l'institution a pris du retard", comme reproduit par certains médias locaux citant le porte-parole du FMI Williams Murray.

"Ces craintes ne sont point surprenantes pour la Tunisie vu la dégradation de la situation, ce qui a accru les appréhensions des partenaires économiques de la Tunisie et des grands bailleurs de fonds", a argumenté le ministre tunisien.

M. Fakhfakh a par ailleurs estimé que ces craintes d'ordre politique ont été exprimées par toutes les parties à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. D'autant, a-t-il poursuivi, la Tunisie avait assuré lors des réunions d'automne de la Banque mondiale et du FMI qu'elle est en train de se diriger vers une solution politique entre les différents protagonistes.

Selon lui, l'accélération du parachèvement de la période transitoire, l'orientation à un consensus dans le cadre du dialogue national ainsi que l'organisation des élections se veulent des "garanties suffisantes à nos partenaires" à propos de l'avancement de la réalisation des réformes demandées.

Une délégation du Fonds monétaire international sera en Tunisie à mi-novembre avec pour mission le parachèvement des programmes d'aide réservés au pays outre la prise de connaissance de prêt sur la situation politique tunisienne et l'actualisation des indicateurs économiques, toujours selon le ministre tunisien des Finances Elyes Fakhfakh. Fin