Un Prism à la française dans les locaux de la DGSE ?
Lors des récentes révélations au sujet du projet « Prism » et de la surveillance généralisée orchestrée par les États-Unis, le journal Le Monde avait annoncé que la France utilisait des procédés similaires.
Une enquête du quotidien français révèle en effet que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) abrite dans ses sous-sols de gigantesques ordinateurs dont la fonction est de stocker tous les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France.
Ces données sont ensuite rendues accessibles aux principaux organismes de renseignement français, sans aucun contrôle. La procédure serait illégale même si cette immense base de données était seulement utilisée par la DGSE, qui opère uniquement hors des frontières françaises. Mais les six autres services de renseignement, dont la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), les douanes et le TRACFIN, le service de lutte contre le blanchiment d'argent, y puisent quotidiennement les données qui les intéressent en toute discrétion, en dehors de tout contexte légal et sans aucun contrôle adéquat.
就在美国政府因“棱镜”项目备受指责之际,美国媒体7月4日报道,法国知名报纸《世界报》日前宣称,法国情报部门对外安全总局也正在执行类似项目,即监听民众的电子通讯数据。
《世界报》称,对外安全总局拥有巨大的电子监听体系,收集电脑和手机的数据信息,监控法国国内及对外的通讯活动。对外安全总局在其巴黎总部有一处三层楼高的地下仓库,收集到的信息都储存在那里。监控信息包括 “所有的电子邮件、短信、手机通话和社交网络活动”。据透露,法国通过间谍卫星、位于法国本土和前殖民地马约特岛和吉布提等地的监听站和海底电缆进行信息搜集工作。法国负责军方、国内、巴黎警察局和金融犯罪的其他情报部门也有权接触这些信息。
对于《世界报》的爆料,法国对外安全总局的工作人员并未做出回应,也没有回复记者的采访。
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