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Cameroun : plus de 300 participants aux premières Journées nationales de l'économie sociale

Par : Yann |  Mots clés : Cameroun, économie
French.china.org.cn | Mis à jour le 03-07-2013

Plus de 300 personnes prennent part aux premières Journées nationales de l'économie sociale du Cameroun qui ont été lancées mercredi à Yaoundé pour une durée de trois jours par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat, Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Cette manifestation, qui intervient sept ans après la tenue d'un forum international sur ce secteur d'activités, a pour objectif de promouvoir l'organisation de l'économie sociale, mal connue des Camerounais, a fait savoir le ministre Etoundi Ngoa qui a annoncé comme témoignage de cette volonté, l'élaboration d'un projet de loi spécifique au domaine.

« Cette première édition est une édition de consultation des acteurs de l'économie sociale pour une formulation définitive des programmes du gouvernement concernant la structuration et l'encadrement des organisations de l'économie sociale qui existent et qui font déjà un travail remarquable », a-t-il déclaré à la presse.

« Il y a plus de 300 participants qui viennent de nos dix régions. Il ne s'agit pas du nombre des acteurs de l'économie sociale. C'est des millions de Camerounais qui sont dans le secteur, mais on a pris leurs délégués, à raison d'une quinzaine par région », a-t-il ajouté, en réponse à une question de Xinhua.

Ces, partagés entre des ateliers de réflexion et une foire- exposition, sont issus de diverses filières d'activités : artisanat, production agro-pastorale, transformation agro- alimentaire, établissements de microfinance, etc. Ils proviennent pour la plupart du secteur informel.

Pour Jean Tatio, l'un d'eux, originaire de Bertoua dans la région de l'Est rencontré dans un stand d'exposition, les Journées nationales de l'économie sociale sont une occasion de « nous connaître entre nous, échanger des idées et avoir si possible des partenaires. Vous avez devant vous beaucoup de choses. C'est des produits viviers transformés en produits finis ».

La gamme des produits présentés varie entre des sachets de patate séchée, de farine de bouillie à base de maïs et de patate, ou encore de produits forestiers non ligneux. L'artisan désigne « une industrie qui ne dit pas son nom », faisant intervenir un outil de production rudimentaire. « Nous n'avons pas de machines, décrivait-il, pour faire tout ce que voyez là. Il nous faut des machines appropriées. Ce n'est pas avec le mortier, la pierre que nous pouvons réussir à faire ce genre de transformation ».

Il s'agit là de l'un des défis, avec le difficile accès aux crédits et financements, de l'émergence d'une économie sociale compétitive, capable de créer des richesses et des emplois. De l'avis de Jean Tatio cependant, une préoccupation d'ailleurs générale, « nous voulons sortir de l'informel pour entrer dans le secteur formel ».

Aussi affirme-t-il espérer que les présentes Journées nationales de l'économie sociale ne sont pas un rendez-vous du genre de trop. F

Source: Agence de presse Xinhua
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