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Guinée-Bissau : 28 partis rejettent l'accord entre deux principales forces politiques pour une sortie de crise

Par : Yann |  Mots clés : Bissau, Politique, Transition
French.china.org.cn | Mis à jour le 19-05-2013

Vingt-huit partis signataires du premier accord de transition pour une sortie de crise en Guinée-Bissau, ont affirmé qu'ils ne reconnaissaient pas l'accord politique conclu vendredi entre le PAIGC et le PRS, deux grands partis politiques du pays.

Dans un communiqué rendu public, ce groupe, composé de petits partis, accuse le PAIGC (67 députés sur 100) et le PRS (28 députés) de ne pas observer l'accord politique qu'ils avaient signé avec eux et avec la société civile et la hiérarchie militaire, et dénonce "la falsification de l'esprit" de ce même accord.

Le groupe exprime d'autre part son désaccord quant à l'absence de la CEDEAO parmi les signatures de l'accord entre le PAIGC et le PRS, soulignant que l'organisation ouest-africaine "est irremplaçable" dans le processus de transition politique en Guinée-Bissau.

Sous l'égide de l'Union africaine et de l' ONU, le PAIGC et le PRS avaient signé vendredi dernier un accord viabilisant la seconde phase de transition qui devrait permettre à terme de sortir le pays de la crise politique dans laquelle il est plongé depuis le coup d' état militaire du 12 avril 2012.

L'accord prévoit, entre autres, "le maintien du Premier ministre, Rui Duarte Barros, une période de transition ne dépassant décembre 2013, ainsi que la création d'un espace de dialogue et de concertation entre les partis, afin de mettre en œuvre le pacte du système postélectorale".

Les détails sur le partage des postes dans le futur gouvernement de consensus n'ont pas été révélés. Mais, selon une source proche du dossier, le PAIGC, ancien parti au pouvoir qui avait refusait de participer à la première transition, obtiendrait huit portefeuilles ministériels et trois secrétariats d'État et le PRS aurait six ministères alors que l'armée en aurait deux.

Les exigences du PAIGC par rapport à la composition d' un gouvernement inclusif avaient bloqué les négociations entre acteurs politiques, l'armée et la société civile sur une nouvelle feuille de route pour la fin de transition en Guinée-Bissau, appelée "Pacte de Régime", approuvée par une commission parlementaire chargée de la révision de l'ancien pacte de transition politique établi après le coup d'Etat du 12 avril. Fin

Source: Agence de presse Xinhua
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