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Congo: Les deux Congo étudient les moyens de développer le transport fluvial

Par : Li Zhijian |  Mots clés : Congo, RDC, transport fluvial
French.china.org.cn | Mis à jour le 11-05-2013

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont achevé le 11 mai à Brazzaville une session de concertation sur le développement et l' amélioration du transport fluvial entre les deux pays.

Les experts participants à cette rencontre ont notamment étudié et évalué la mise en oeuvre de la convention d'exploitation du Pool Malebo, une zone du fleuve Congo qui abrite les capitales des deux pays, Brazzaville et Kinshasa.

Cette convention a été signée en 2005 sous la supervision de la Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha ( Cicos), qui gère les eaux de ces trois fleuves d'Afrique centrale.

L'accord est une stratégie d'amélioration de la sécurité de la navigation, l'assoupissement des conditions d'accès aux infrastructures portuaires, l'exploitation des unités fluviales conformes aux normes de construction et de sécurité, la simplification des formalités de voyage, l'harmonisation des tarifs de transport et le traitement équitable des usagers du fleuve par les services commis aux frontières.

« L'enjeu de cette rencontre est majeur pour la sous-région », a souligné le représentant du ministère congolais des voies navigables et de l'économie fluviale, Roger Itoua, précisant que la réunion a mis l'action sur les activités qui n'ont pas été mise en oeuvre jusque-là, ainsi que les actions à entreprendre pour baliser l'avenir.

Brazzaville et Kinshasa constituent actuellement la 3e agglomération urbaine en Afrique, mais le volume des échanges entre les deux capitales dites les plus rapprochées du monde ( séparées par le fleuve Congo) est faible. Il est estimé le nombre des traversées du Pool Malebo à 700 000 par année. Cela implique un volume de transport de voyageurs très petit au regard de la population des deux villes dépassant 10 millions d'habitants.

Les tracasseries administratives, la fiscalité aux frontières et la pauvreté des populations font partie des causes de ce faible développement des échanges déploré par un rapport de la Banque mondiale en 2012. F

Source: Agence de presse Xinhua
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