Le Japon, et non la Chine, mène des "actions unilatérales ou coercitives" das l'affaire des îles Diaoyu : ambassadeur chinois

Par : 梁辰 |  Mots clés : USA, Chine, Iles Diaoyu
French.china.org.cn | Mis à jour le 02-05-2013

L'ambassadeur chinois aux Etats-Unis Cui Tiankai a déclaré mardi que c'est le Japon, et non la Chine, qui mène "des actions unilatérales ou coercitives" dans le cadre de la querelle territoriale sur les îles Diaoyu.

M. Cui a fait ces remarques en réponse à l'assertion sans fondement du secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel sur le différend territorial entre les deux puissances asiatiques.

Lundi, à l'occasion d'une conférence de presse conjointe avec le ministre de la Défense japonais Itsunori Onodera, en visite à Washington, M. Hagel a déclaré que les Etats-Unis "s'opposent à toute action unilatérale ou coercitive qui cherche à miner le contrôle administratif du Japon, un message que (le président du Comité des chefs d'Etats-majors interarmées) le général (Martin) Dempsey a transmis à son homologue (chinois) la semaine dernière à Beijing".

Lors d'une interview accordée aux médias chinois à Washington, M. Cui a indiqué que les remarques de M. Hagel sur les réunions entre M. Dempsey et la partie chinoise ne concordaient pas avec les faits.

"La partie chinoise a eu des échanges approfondis sur un large éventail de sujets avec M. Dempsey et a exprimé clairement les positions et les opinions de la Chine. Je pense que les parties américaines concernées ont déjà eu des briefings sur ces réunions et devraient donc avoir une bonne connaissance des faits", a poursuivi M. Cui.

Il a souligné que c'est le Japon, et non la Chine, qui a mis le feu aux poudres et entrepris des "actions unilatérales ou coercitives" sur le dossier des îles Diaoyu, qui font historiquement partie intégrante du territoire chinois.

"A ce sujet, nous pouvons voir les faits bruts et savoir qui a raison ou tort", a-t-il indiqué.

L'ambassadeur chinois a noté que Washington devait rester vigilant au vu des actions provocatrices récentes entreprises par les dirigeants politiques japonais. Une délégation de ministres et législateurs japonais a visité récemment le célèbre sanctuaire de Yasukuni, qui honore parmi les victimes japonaises de la Seconde guerre mondiale 14 criminels de guerre de classe A.

En outre, certains politiciens japonais ont tergiversé sur la définition exacte de ce que constituait l'"agression" des troupes japonaises pendant la Seconde guerre mondiale, allant jusqu'à grimper à bord d'un char d'assaut affublés de treillis militaires dans une apparente démonstration de force.

"Une agression est une agression. Ce n'est pas un concept vide de sens, mais un crime contre l'humanité tel qu'il est défini par la Charte de l'ONU", a souligné M. Cui.

Il a ajouté que toutes les actions des politiciens japonais, qui ont suscité des craintes partagées dans le monde entier à propos de la résurgence du militarisme japonais, vont non seulement à l'encontre des souhaits et intérêts communs de la communauté internationale, mais nuisent également aux intérêts à long terme du Japon lui-même.

"En menant ces actions, les figures politiques au Japon seront pris à leur propre piège", a-t-il noté.

M. Cui a également émis le souhait que Washington évite de répéter ses erreurs passées en sacrifiant ses bénéfices à long terme au profit de ses intérêts à court terme dans l'affaire des îles Diaoyu.

Source: Agence de presse Xinhua
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