Kong Quan rédige un message de condoléances en hommage au peintre Zao Wou-Ki
French.china.org.cn | Mis à jour le 12-04-2013
L'avocat de l'épouse de Zao Wou-Ki Me Marc Bonnant a annoncé mardi 9 avril à l'AFP le décès du peintre franco-chinois Zao Wou-Ki, l'un des maîtres de l'abstraction lyrique à la renommée mondiale, en Suisse à l'âge de 92 ans. Suite à la nouvelle, l'ambassadeur de Chine en France Kong Quan a adressé un message de condoléances à la famille du peintre.
Me Jean-Philippe Hugot, l'avocat de Jia-Ling Zhao, fils du peintre, a également confirmé la disparition de Zao Wou-Ki en précisant que le peintre, atteint de la maladie d'Alzheimer, avait été hospitalisé à deux reprises depuis fin mars.
Né en 1921 à Beijing, Zao Wou-Ki est admis à l'École des beaux-arts de Hangzhou en 1935. Suivant les conseils du recteur de son école M. Lin Fengmian, il part étudier en France en 1948 et s'installe alors à Paris. Il obtient la nationalité française en 1964 et est élevé grand officier de la Légion d'honneur et élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 2002. Après avoir vécu plus de 60 ans à Paris, il s'installe en Suisse à l'automne 2011.
Suite à la nouvelle du décès de Zao Wou-Ki, l'ambassadeur de Chine en France Kong Quan a rédigé un message de condoléances pour le peintre défunt. Il y évoque le talent du maître Zao, qui a valu à l'artiste des éloges tant en Chine et en France que dans le reste du monde. Les civilisations orientale et occidentale ainsi que les cultures chinoise et française se rencontraient sous son pinceau pour se transformer en chefs-d'œuvre qui ont gagné le cœur d'innombrables personnes. M. Zao Wou-Ki, représentant éminent des échanges et de la coopération entre la Chine et l'Occident, a apporté une contribution remarquable aux échanges culturels sino-français.
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