La population réclame davantage de mesures concrètes pour lutter contre la pollution
La forte pollution des régions du nord et du nord-est de la Chine s'est aggravée en raison de la mise en route des systèmes de chauffage, de l'humidité relativement élevée et de conditions défavorables à la circulation de l'air.
Les données publiées dimanche matin par le Centre de surveillance de l'environnement à Beijing indiquaient un taux de 245 microgrammes de particules fines (PM2.5) par mètre cube dans la zone urbaine de Beijing, tandis que Shenyang, la capitale du Liaoning, affichait le taux incroyablement élevé de 1400 microgrammes il y a quelques jours.
Bien que Beijing, Tianjin et certaines villes de la province du Hebei soient régulièrement confrontées à une forte pollution atmosphérique dès l'arrivée de l'hiver, le smog persistant déclenche de nombreuses plaintes et suscite de fortes inquiétudes quant aux répercussions sur la santé de la population.
Des plans d'urgence ont été mis en place dans la capitale pour faire face à la pollution. Différentes mesures sont lancées selon la gravité du smog, mais la population n'a pas l'impression que les autorités prennent les mesures adéquates face à l'urgence de la situation. Les gouvernements locaux des autres régions semblent être encore plus à la traîne : les annonces de mises en œuvre de mesures plus sévères lors des pics de pollution passent généralement inaperçues.
La protection de la santé publique devrait pourtant constituer la priorité des gouvernements locaux, censés adopter des mesures concrètes pour réduire la pollution. Les promesses d'efforts plus importants doivent être respectées, et ces efforts ne devraient pas être relâchés même en période de ralentissement économique. La population espère que les régions au nord du pays mettront en œuvre des mesures efficaces au lieu de dépendre du vent pour la qualité de l'air.
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