effet, il a fermé dix-huit manufactures de produits forestiers
et trois marchés au bois, et a sensiblement réduit le quota
d'abattage des forêts naturelles. Ainsi, le taux de consomma-
tion des ressources forestières a été réduit de 46,1 %, et celui
des produits du bois commerciaux, de 100 %. Suite à la fin de
l'abattage commercial, les entreprises de l'industrie forestière
relevant des districts, zones de travaux de protection, ont com-
mencé à reconvertir leurs activités. Grâce à des mesures poli-
tiques efficaces, le taux de prévention et de contrôle des mala-
dies et des insectes forestiers nuisibles atteint 100 %, et aucun
cas d'abattage excessif, de chasse excessive et d'occupation ex-
cessive de forêt ne s'est produit dans les zones de travaux de
protection. Ces conditions sont les seules qui permettent aux
ressources forestières d'augmenter chaque année, les fonctions
écologiques des forêts ne cessent d'être réhabilitées, et l'état
écologique de certaines zones s'améliore sensiblement.
En 2007, le Tibet a promu activement les projets de cons-
truction visant à protéger les forêts naturelles, à reboiser les
champs et à reconstituer les prairies, réalisant ainsi un reboi-
sement de 7 100 hectares dans les régions clés, un reboise-
ment de terre arable de 3 400 hectares, un reboisement de
montagnes désertes de 6 700 hectares, un renouvellement de
zones couvertes de rémanents de 12 900 hectares, une planta-
tion bénévole d'arbres de 2 700 hectares, une plantation d'ar-
bres industriels de 500 hectares, une plantation d'arbres à
d'autre usage de 1 000 hectares, une afforestation naturelle de
42 500 hectares dans des montagnes dont l'accès est interdit,
une culture de jeunes plants de 200 hectares et une restaura-
tion de pâturages de 1,753 million d'hectares. La même année,
on a également mis en œuvre des travaux de construction de
forêts publiques et écologiques dans des zones clés, comme
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