région est parsemée de lacs et de cours d'eau. Les enquêtes
montrent que la superficie totale des zones humides du Tibet
est de plus de 6 millions d'hectares, dont la plupart sont des
terres humides naturelles, soit 4,9 % du territoire tibétain, ce
qui lui permet de se classer au premier rang au niveau national.
Comme le Tibet est faiblement peuplé et que son développe-
ment économique connaît un retard par rapport au reste du
pays, la plupart de ses zones humides sont peu polluées par
les industries modernes, et elles sont conservées dans un état
écologique naturel et primaire.
En 2006, pour la première fois, l'Etat a investi 200 mil-
lions de yuans pour la construction de 12 réserves naturelles au
niveau national mais également pour la protection, la réhabili-
tation et l'utilisation rationnelle de 48 zones humides, y com-
pris la création d'importantes zones pilotes. A partir de l'an-
née 2007, en vue de protéger plus efficacement les zones
humides, 8 réserves naturelles de zones humides au Tibet ont
été classées dans le « Plan sur la mise en œuvre du projet natio-
nal de protection des zones humides » ratifié par le Conseil des
Affaires d'Etat, un plan qui se terminera en 2010. Les zones
humides, en tant que « banque de gènes d'espèces » sur le pla-
teau Qinghai-Tibet et source importante d'approvisionnement
de l'oxygène, jouent un rôle primordial dans la régularisation
du climat, dans la purification des eaux et dans la protection
des êtres vivants. D'après un expert, la seule zone humide de
Laru, réserve naturelle au niveau national située aux alentours
de Lhasa, est capable d'absorber annuellement 78 800 tonnes
de dioxyde de carbone par le biais de la photosynthèse et de
produire 53 700 tonnes d'oxygène.
Jusqu'à 2007, le Tibet a établi 9 réserves naturelles au
niveau national, 6 réserves naturelles au niveau régional et 23
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