Écrivain mongol : Le dernier loup présente la culture sous un faux jour

Par : Lisa |  Mots clés : Le dernier loup, Jean Jacques Annaud
French.china.org.cn | Mis à jour le 26-02-2015

Écrivain mongol : Le dernier loup présente la culture sous un faux jour

 

Un écrivain mongol a critiqué le film Le dernier loup, récemment sorti sur les écrans. Il a décrit l'utilisation de loups pour symboliser sa culture comme étant « contre l'humanité et fasciste ».

Guo Xuebo, romancier et membre de l'Association des écrivains de Chine, a affirmé sur son blog, mercredi, que « l'histoire et la culture de ce groupe ethnique ont été dénaturées, tant dans le roman que dans le film Le dernier loup, où les loups sont qualifiés de totem des Mongols ».

« Les loups n'ont jamais été le totem des Mongols, et aucun document écrit de l'histoire ou de la littérature mongole le laisse entendre », a écrit M. Guo.

Le 18 février, la veille de la sortie du film, il a publié un communiqué disant que « les loups avides, égoïstes, froids et cruels » sont l'ennemi naturel des Mongols et que « promouvoir leur esprit va à l'encontre de l'humanité et est fasciste ».

Le film a été réalisé par Jean-Jacques Annaud et adapté du roman Le totem du loup de l'écrivain chinois Jiang Rong, publié en 2004.

Le film relate l'histoire de l'étudiant Chen Zhen, né à Beijing, qui a été envoyé travailler dans la Région autonome de Mongolie-Intérieure en 1967. Au cours de son aventure, le jeune Chen a pris conscience de la lutte entre l'homme et la nature, ainsi que du conflit entre la culture de la prairie et celle du reste de la Chine. Chen a également été le témoin des relations complexes entre les loups et les hommes quand il a décidé d'élever un louveteau.

Max Wang, le producteur du film, a déclaré que « Le dernier loup incarne un esprit, notamment le travail d'équipe et la compétitivité, ainsi que la liberté, l'indépendance et la persévérance ».

Selon lui, le fait que, dans le film, les loups aident à maintenir le développement durable dans la prairie reflète un ordre établi entre les humains et les animaux, ce qui montre la sagesse des Mongols.

Cependant, Guo a rétorqué que les loups ne jouent pas un rôle décisif dans le maintien de l'équilibre écologique, et que c'est l'homme qui doit prendre le blâme pour la surexploitation qui a entraîné la détérioration de l'environnement.

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