Un jeune Français réalise son rêve de kung-fu à Beijing
French.china.org.cn | Mis à jour le 16-10-2014
Quelle que soit la météo, tous les matins à cinq heures, on peut apercevoir sur le terrain central de l'Université des sports de Beijing un jeune homme occidental, concentré sur ses mouvements de tai-chi. Il s'agit de Benjamin, un Français venu à Beijing pour poursuivre son « rêve de kung-fu ».
Ce beau jeune homme de 26 ans est inscrit en première année d'études d'arts martiaux à l'Université des sports, mais il pratique les arts martiaux chinois depuis dix ans déjà.
Son amour des arts martiaux est peut-être né grâce à son vieux voisin d'origine chinoise, avec qui il pratiquait le tai-chi quand il était plus jeune. Il a ensuite commencé un cursus de thérapie du sport à l'université, tout en continuant à étudier et pratiquer méticuleusement les arts martiaux. Pendant sa deuxième année d'études, il a eu la chance de voir avec un ami une représentation de la tournée en France des moines du temple Shaolin, où il a rencontré un professeur de l'Université des sports de Beijing. En apprenant l'existence d'un tel établissement, Benjamin a interrompu son cursus français et est venu en Chine réaliser son rêve.
« Les arts martiaux ne sont pas seulement un intérêt ou un loisir pour moi, c'est une partie de ma vie, une nécessité. Je visualise de mieux en mieux ce dont je rêve, je sais qui je suis et ce que je veux devenir, c'est pour cela que je suis venu à Beijing », explique-t-il.
Benjamin vit déjà dans la capitale chinoise depuis trois ans et s'est complètement adapté à la vie locale. Il a beaucoup d'amis chinois, il aime la ville, les nouilles zhajiang (une spécialité pékinoise) et le canard laqué. Le week-end, il va souvent cuisiner chez des amis ; le porc en lamelles à la mode pékinoise, jingjiang rousi, est sa spécialité. Il joue aussi aux échecs chinois avec le grand-père de l'un de ses amis.
La vie de Benjamin à l'Université des sports est bien remplie. Il se lève tous les matins à cinq heures pour pratiquer le tai-chi, courir, entraîner ses jambes et s'exercer au total sept heures par jour. Il a ainsi acquis d'extraordinaires capacités en souplesse, en force, en vitesse et en endurance.
Quand il ne s'exerce pas aux arts martiaux, Benjamin apprend le chinois et lit les romans de Jin Yong. Il connaît bien la culture chinoise, et maîtrise tous les termes d'arts martiaux. « Pour bien apprendre les arts martiaux chinois, il faut d'abord bien comprendre les traditions chinoises, car la culture chinoise est très vaste », souligne-t-il.
Dans le futur, Benjamin compte continuer à s'exercer pour participer un jour à une compétition internationale. « La base des arts martiaux est l'apprentissage du disciple auprès du maître, cela demande une longue pratique, j'ai encore beaucoup à apprendre », dit-il modestement.
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