Des musiciens de talent unissent leurs forces pour le Festival de Musique de Beijing
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-10-2014
Les célébrations annuelles de la musique classique à Beijing battent leur plein. Le Festival de Musique de Beijing célèbre cette année le 150e anniversaire de la naissance du compositeur allemand Richard Strauss. Wang Jian, le plus grand violoncelliste chinois, a rejoint le célèbre chef letton Andris Poga au Théâtre Poly de Beijing, pour offrir au public un spectacle envoûtant vendredi.
Le Festival de Musique de Beijing met en vedette 10 spectacles dédiés aux œuvres de Richard Strauss, à savoir six concerts symphoniques, trois opéras et un concert de lieder. Don Quichotte est l'un des moments les plus attendus, et c'est Wang Jian qui assurera la partie solo de l'œuvre.
Don Quichotte est un poème symphonique pour violoncelle, alto et grand orchestre de Richard Strauss. Il a été créé en 1897 et est basé sur le célèbre roman de l'écrivain espagnol Miguel de Cervantes. Sa durée est de 45 minutes et il a été écrit sous une forme de thème et de variations, et le violoncelle solo représente Don Quichotte.
Wang Jian est très probablement le meilleur violoncelliste de la Chine, et est principalement basé à Londres et dans sa ville natale de Shanghai. Au fil des ans, il a travaillé avec certains des plus grands orchestres et chefs d'orchestre, et il est aussi un vieil ami du Festival de Musique de Beijing.
« J'ai commencé à jouer ici ... donc c'est comme une maison pour moi », a déclaré le musicien.
Le chef d'orchestre Andris Pogo a récemment pris les rênes de l'Orchestre philharmonique de Munich, après la disparition de son chef d'origine Lorin Mazzel en juillet. Avec seulement 3 mois de préparation, il a réussi à obtenir un orchestre en pleine forme.
« Je suis venu à la fois pour Wang Jian et l'Orchestre philharmonique de Munich. Wang Jian est l'un des plus célèbres violoncellistes de Chine et le Philharmonique de Munich est un des trois meilleurs orchestres d'Allemagne. C'est dire si leur coopération est très prometteuse », a déclaré un spectateur.
« Je suis un fan de Wang Jian, et je tiens aussi à cultiver mon goût pour la musique classique en venant ici », a dit un autre.
La deuxième variation représente un épisode où Don Quichotte rencontre un troupeau de moutons. Strauss y utilise des flatterzunge dissonants dans les cuivres pour imiter le bêlement des animaux.
L'intégration harmonieuse du violoncelle de Wang Jian avec l'orchestre crée une expérience enchanteresse pour le public, et une partie du secret réside dans son instrument rare.
Avec des générations de traditions et d'héritage incarnées dans son violoncelle, Wang Jian est sans aucun doute un bienfaiteur. Mais il laisse aussi son impression tant sur l'instrument que et dans les cœurs de l'auditoire.
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