Parmi l'ensemble de leurs fêtes
traditionnelles, celle à laquelle les Chinois accordent la plus
grande importance est à n'en pas douter la fête du Printemps
(Nouvel An chinois).
Jadis, à l'occasion de cette fête,
il était monnaie courante de voir, dans les agglomérations urbaines
grandes et petites comme dans les campagnes, les gens courir se
procurer des estampes de Nouvel An, du papier découpé pour la
décoration des fenêtres ou des battants de porte, des lampions, des
pétards, des masques peints, des maximes rappelant la fête du
Printemps.
Ainsi, les chinois passaient le
Nouvel An traditionnel dans une ambiance d'allégresse et une mer
multicolore de décoration, en fréquentant les foires spécialement
organisées à cette occasion.
Au réveillon du Nouvel An chinois,
dès que minuit sonne, on entend éclater partout des pétards qui
annoncent l'arrivée de la première aube de la nouvelle année.
Lors des temps anciens, la fête du
Printemps était appelée le jour de l'an, ce qui voulait dire le
premier jour d'une nouvelle année. Sous le règne de l'empereur Wudi
des Han (140-88 ans av. J.-C.), dans le ''calendrier primaire''
qu'il avait personnellement mis en place, le sage Sima Qian a
défini le premier jour de la première lune comme le Nouvel An.
Puis, on a vu cette coutume de Nouvel An du calendrier lunaire se
transmettre jusqu'à nos jours.
Pour les Chinois, la fête du
Printemps est devenue, en quelque sorte, un symbole de l'union et
de la prospérité et une occasion où ceux-ci expriment leurs espoirs
pour l'année à venir.
china.org.cn 2005/02/04
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