Alison Richard, née en mars 1948, est l'actuelle vice-chancelière de l'université de Cambridge. Anthropologiste renommée pour son travail sur les systèmes sociaux complexes des primates, elle est la première femme à ce poste depuis sa création à plein temps.
J'ai le plaisir de féliciter Shanghai pour son organisation de ce qui, j'en suis certaine, sera la plus grande et impressionnante exposition universelle jamais réalisée. J'admire également l'excellent thème « Meilleure ville, meilleure vie », nouvelle preuve de l'engagement continu de la Chine pour le développement durable.
En tant que vice-chancelière de l'université de Cambridge, je ne vous surprendrai pas en affirmant que je vois l'éducation comme l'un des moyens clés de transmettre cette aspiration. J'entends l'éducation dans son sens le plus large : l'éducation publique à l'école, la formation professionnelle continue, la coopération internationale de sensibilisation, ainsi que l'enseignement universitaire.
Les progrès récents de la Chine dans le développement de l'éducation sont phénoménaux, avec une augmentation à six chiffres des inscriptions universitaires de premier cycle depuis 1998. Il y a dans le même temps une tendance croissante à la reconnaissance de l'importance de la qualité dans l'éducation, en apprenant aux élèves à penser de manière critique et créative, plutôt qu'à se contenter de réussir les examens. La coopération et les échanges internationaux dans ce domaine sont considérés centraux à juste titre dans l'ambition chinoise d'établir un système éducatif de calibre mondial. Il s'agit d'un élément crucial des réformes récentes et cela jouera un grand rôle pour permettre à la Chine d'atteindre son objectif de devenir une économie dirigée par l'innovation d'ici à 2020.
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