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La coopération sino-africaine, un modèle de développement partagé pour le Sud mondial (REPORTAGE)

Par : 王文晔 |  Mots clés : coopération sino,sud mondial,développement,africaine,partagé,modèle,reportage,partenariat couvrant tous,mesures concrètes destinées,a aussi révélé,consensus a abouti,haut niveau,sommet,pays,africains,mécanismes stratégiques
French.china.org.cn | Mis à jour le 31-12-2024
Agence de presse Xinhua | 31. 12. 2024

Grâce à des mécanismes stratégiques tels que l'Initiative "Ceinture et Route" et le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), la Chine et l'Afrique ont renforcé leur coopération dans de nombreux secteurs. Cela a non seulement favorisé la construction d'infrastructures et dynamisé les échanges commerciaux, mais a aussi révélé un potentiel considérable pour faire face aux défis mondiaux de manière conjointe.

Basée sur les principes de l'égalité, des bénéfices mutuels et du développement partagé, cette coopération est devenue un modèle de collaboration entre les pays du Sud, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l'avenir.


ELABORER ENSEMBLE DES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT


Au fil des décennies, les dirigeants chinois et africains ont consolidé leurs relations à travers des échanges fréquents et de haut niveau, définissant des plans de développement communs et alignant leurs stratégies pour promouvoir une coopération pérenne et fructueuse. Depuis la première édition à Beijing en 2000, le FCSA a été un cadre clé de cette coopération, avec des sommets, conférences ministérielles et réunions de haut niveau permettant de préciser les orientations stratégiques.

Lors du sommet de Beijing 2024 du FCSA en septembre, les dirigeants chinois et africains sont parvenus à un large consensus sous le thème "Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau". Ce consensus a abouti à la définition de dix actions de partenariat couvrant tous les aspects de la coopération sino-africaine. Ces actions sont désormais guidées par des objectifs clairs et des mesures concrètes destinées à soutenir l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA).

Ce sommet a réuni des dignitaires de 53 pays africains. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a salué le FCSA, soulignant sa pertinence par rapport aux objectifs de développement du continent et sa capacité à renforcer la connectivité transfrontalière et régionale. De son côté, le président comorien Azali Assoumani a mis en avant l'importance de l'initiative chinoise, la qualifiant de volonté constante de renforcer la coopération au sein du Sud global.

Alors que l'amitié sino-africaine se poursuit, des sous-forums ont été organisés sur des thèmes aussi variés que le leadership des jeunes, la société civile, la réduction de la pauvreté, le développement économique privé, l'agriculture, ainsi que la paix et la sécurité, illustrant la richesse de la coopération.

La présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, présente au sommet, a salué l'initiative visant à renforcer les relations sino-africaines, ainsi que l'annonce des dix actions de partenariat pour promouvoir conjointement la modernisation. Elle a également rappelé la visite historique du président chinois Xi Jinping en Afrique en 2013, au cours de laquelle il avait proposé les principes de sincérité, de résultats réels, d'amitié et de bonne foi, qui sont devenus la base de la coopération entre la Chine et l'Afrique.


PARTAGER LES OPPORTUNITES DE CROISSANCE


Lors de ce sommet, la Chine a accordé un traitement tarifaire nul à 100% des produits des pays les moins avancés ayant des relations diplomatiques avec elle, dont 33 pays africains. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er décembre, fait de la Chine le premier grand pays en développement à adopter une telle politique.

Pour de nombreux Africains, cette initiative témoigne de l'engagement de la Chine à soutenir le développement du Sud global et à partager les bénéfices de sa croissance avec d'autres nations.

Herman Uwizeyimana, un producteur de piments rwandais, a salué cette politique, espérant qu'elle boostera ses exportations vers la Chine et bénéficiera aux milliers d'agriculteurs africains partenaires.

Parallèlement, des produits agricoles comme le café rwandais, l'avocat kényan ou les graines de sésame tanzaniennes gagnent en popularité sur le marché chinois grâce à des mécanismes comme le "canal vert", une mesure mise en place pour faciliter l'entrée des produits agricoles africains en Chine, ainsi que la plateforme de commerce électronique transfrontalier Chine-Afrique, qui dynamise les échanges entre les deux parties.

En matière d'infrastructures, la coopération sino-africaine a permis de réaliser d'importantes avancées : près de 100.000 km de nouvelles routes, plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 1.000 ponts et environ 100 ports ont été construits. Les entreprises chinoises ont contribué à la construction de plus de la moitié des sites sans fil et des réseaux mobiles à haut débit en Afrique, desservant plus de 900 millions d'Africains.

Par ailleurs, les projets "petits et beaux", tels que la construction de puits d'eau, l'installation de panneaux solaires photovoltaïques ou la distribution de télévisions par satellite, ont également eu un impact significatif sur le bien-être des populations. Ils ont permis de fournir de l'eau potable et de l'électricité à des millions d'Africains, améliorant ainsi leur qualité de vie.


PROMOUVOIR CONJOINTEMENT UNE GOUVERNANCE MONDIALE


Au sommet du G20 à New Delhi en septembre, le président des Comores, Azali Assoumani, également président en exercice de l'UA, a pris place parmi les membres de l'organisation, sous les applaudissements des délégués présents.

Première à soutenir publiquement l'adhésion de l'UA au G20, la Chine, en tant que première puissance en développement au monde et membre du Sud global, n'a cessé de plaider pour une meilleure représentation des pays en développement dans la gouvernance mondiale.

L'ex-président sénégalais Macky Sall a salué ce soutien, qualifiant la Chine de partenaire loyal et inébranlable des nations africaines, et l'a remerciée d'avoir été le premier pays à appuyer publiquement l'initiative de l'UA pour rejoindre le G20.

Pour Njunga-Michael Mulikita, membre du conseil consultatif de l'Association des relations internationales de Zambie, la Chine est perçue comme le défenseur moral des intérêts suprême et économiques des pays en développement.

Cette reconnaissance s'étend également au mécanisme des BRICS, soutenu par Beijing, qui contribue désormais à façonner un système de gouvernance mondiale multipolaire, assurant aux pays en développement une place accrue dans les prises de décisions économiques internationales.

Sipho Mantula, expert en relations internationales à l'université d'Afrique du Sud, affirme que la Chine s'est constamment engagée à renforcer la gouvernance mondiale par l'intermédiaire de plateformes multilatérales telles que le G20 et le BRICS, dans l'intérêt des pays du Sud. Selon lui, cet engagement revêt une importance capitale pour la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.

A l'approche du sommet du G20 au Brésil en novembre, Benjamin Mgana, rédacteur en chef au Guardian de Tanzanie, a déclaré que la Chine continue de défendre une représentation plus équitable des nations en développement dans la gouvernance mondiale, un engagement qui se renforce à travers sa coopération avec l'Afrique. 

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Source: Agence de presse Xinhua
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