share

Un rapport révèle les conspirations derrière l'opération "Volt Typhoon" médiatisée par les Etats-Unis

Par : 王栋 |  Mots clés : Chine, Etats-Unis,cyberattaques
French.china.org.cn | Mis à jour le 14-10-2024
Agence de presse Xinhua | 14. 10. 2024

Les services de renseignement américains ont mené des activités de cyberespionnage dans le monde entier et lancé des opérations "sous fausse bannière" pour tromper les enquêteurs et les chercheurs et piéger d'autres pays, a-t-on appris d'une enquête sur la cybermenace présumée connue comme "Volt Typhoon".

L'opération "Volt Typhoon" est en effet une farce politique mise en scène par le gouvernement américain lui-même, indique le rapport intitulé "Volt Typhoon III : une campagne de cyberespionnage et de désinformation menée par des organes du gouvernement américain".

Ce rapport est le troisième du genre publié par le Centre national d'intervention d'urgence contre les virus informatiques (National Computer Virus Emergency Response Center, CVERC) et le Laboratoire national d'ingénierie pour la technologie de prévention des virus informatiques.

En mai 2023, les Etats-Unis et leurs alliés des "Five Eyes" ont publié un avis, déclarant qu'un pirate, qu'ils ont baptisé "Volt Typhoon", avait lancé des activités d'espionnage visant les infrastructures clés des Etats-Unis et que l'organisation était soutenue par le gouvernement chinois.

En réponse, le CVERC a lancé une analyse d'attribution, révélant que le "Volt Typhoon" a été conçu par les Etats-Unis pour protéger leur surveillance mondiale sans mandat ainsi que les intérêts politiques et économiques des parties prenantes.

Dans son dernier rapport, le CVERC a dévoilé de nouvelles preuves sur la manière dont des organes du gouvernement américain fabriquent le faux récit du "Volt Typhoon" et lancent des cyberattaques et des opérations "sous fausse bannière", ainsi que de leurs astuces consistant à accuser les autres pour couvrir leur propre culpabilité.

Selon le rapport, les Etats-Unis déploient depuis longtemps des forces de cyberguerre dans les régions environnantes des "pays adverses" afin de mener des opérations de reconnaissance et de pénétration des réseaux au plus près.

En vue de répondre à ces besoins tactiques, les services de renseignement américains ont développé une boîte à outils furtive personnalisée, connue sous le nom "Marbre", pour dissimuler leurs opérations, tromper les analyses d'attribution et rejeter la responsabilité sur d'autres pays.

Le cadre "Marbre" présente une caractéristique malhonnête : la possibilité d'insérer des chaînes de caractères dans différentes langues, telles que le chinois, le russe, le coréen, le persan et l'arabe, noté le rapport. L'objectif est clairement de tromper les enquêteurs et de diffamer la Chine, la Russie, la République populaire démocratique de Corée, l'Iran et les pays arabes, indique le rapport, qui qualifie les Etats-Unis de "cyber-caméléon".

Selon le rapport, les services de renseignement américains ont mis en place un réseau mondial de surveillance de l'internet, générant une énorme quantité de renseignements de grande valeur. Ce réseau a permis au pays de conserver une longueur d'avance dans la diplomatie, les affaires militaires, l'économie, les sciences et technologies, souligne le rapport.

Un tel programme de surveillance étendu nécessite un budget annuel substantiel, et avec la croissance explosive des données Internet, la demande de financement ne peut qu'augmenter. C'est l'une des raisons principales pour lesquelles le gouvernement américain, en collaboration avec ses services de renseignement, a conçu et promu l'opération "Volt Typhoon", selon le rapport.

Ces dernières années, le gouvernement américain a continué à politiser l'attribution des cyberattaques de manière à servir ses propres intérêts, indique le rapport. La Chine, en revanche, s'est toujours opposée à l'ingérence politique dans les enquêtes techniques sur les incidents de cybersécurité.

Le rapport appelle les entreprises de cybersécurité et les instituts de recherche à se concentrer sur l'amélioration des technologies de prévention des menaces et sur la fourniture de produits et de services de qualité aux utilisateurs. Cela contribuera à un développement plus sain de l'internet, selon le rapport.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page