Le rôle clé de Hong Kong dans les nouvelles Routes de la soie

Par : Yann |  Mots clés : Hong Kong
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-12-2020

La Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong présente un potentiel majeur pour jouer un rôle plus important dans l’initiative des nouvelles Routes de la soie, ont affirmé lundi des responsables du gouvernement central et la cheffe de l’Exécutif hongkongais, notant que cette initiative devrait être un moteur majeur de l’économie mondiale après la pandémie.

Selon eux, Hong Kong peut aider les entreprises de la partie continentale à « mieux se connecter aux marchés étrangers », mais également être « un partenaire idéal et fiable » des autres économies impliquées dans l’initiative.

Ces remarques ont été faites lors de la session d’ouverture du 5e Sommet des nouvelles Routes de la soie, un évènement annuel organisé conjointement par le gouvernement hongkongais et le Conseil de développement commercial de Hong Kong. Plus de 60 responsables gouvernementaux, professionnels et dirigeants d’entreprises venus de différents pays et régions s’exprimeront ou participeront à des tables rondes lors de ce sommet en ligne de deux jours, abordant différents sujets liés au développement de la coopération au sein des nouvelles Routes de la soie.

A cette occasion, la cheffe de l’Exécutif hongkongais, Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, a déclaré que la coopération mondiale était la clé pour amorcer la relance économique, notamment à l’ère post-Covid : « Pour la coopération internationale, il n’existe pas de plateforme plus prometteuse que l’initiative des nouvelles Routes de la soie », a-t-elle souligné.

Du fait des « atouts uniques » de la RAS, notamment sa situation géographique, l’Etat de droit mais aussi ses professionnels reconnus au niveau international en matière de finances, de commerce, de logistique ou de droit, Hong Kong est un « partenaire idéal » pour ceux qui cherchent à saisir les opportunités découlant de l’initiative, a-t-elle expliqué.

D’après elle, le Partenariat régional économique global (RCEP pour Regional Comprehensive Economic Partnership), le plus grand accord de libre-échange au monde, apporte en outre une nouvelle dynamique à la relance économique mondiale. Cet accord implique 10 pays d’Asie du Sud-Est, auxquels s’ajoutent la Corée du Sud, la Chine, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Carrie Lam a annoncé que Hong Kong était impatiente de commencer les discussions devant lui permettre de rejoindre le plus rapidement possible cet accord et que la RAS avait reçu un soutien clair de la part des autres Etats signataires du RCEP.

Lors de son discours, Wang Bingnan, le vice-ministre du Commerce, s’est engagé à soutenir Hong Kong pour qu’elle rejoigne le RCEP le plus rapidement possible, mais aussi à œuvrer pour que la RAS signe des accords de libre-échange avec plus de pays et régions des nouvelles Routes de la soie et qu’elle développe ses partenariats à l’étranger.

Notant que les entreprises d’Etat (SOE) de la partie continentale de la Chine jouent un rôle important dans la coopération des nouvelles Routes de la soie, Ren Hongbin, le vice-président de la Commission d’administration et de supervision des actifs publics (SASAC) affiliée au Conseil des affaires d’Etat, a fait savoir que le pays encourageait les entreprises administrées par les autorités centrales (SOE centrales) à collaborer de façon proactive avec les entreprises hongkongaises, notamment dans les domaines de la santé, la médecine, l’aviation, l’approvisionnement logistique, l’innovation et la technologie.

En tant que centre financier international et pôle maritime et commercial mondial, Hong Kong peut faciliter encore la coopération en matière de services professionnels et de gestion des actifs, aidant en retour à stimuler la coopération entre les entreprises en amont et en aval, a-t-il indiqué.


Source:french.china.org.cn
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