Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine, et aucune ingérence extérieure n'est permise, a déclaré dimanche le conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine, Wang Yi.
Il s'est ainsi exprimé alors qu'il répondait à une question concernant la législation sur la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, lors d'une conférence de presse organisée en marge de la session législative nationale annuelle.
La non-ingérence, en tant que norme régissant les relations internationales, doit être observée par tous les pays du monde, a noté M. Wang.
Le gouvernement central est responsable de la défense de la sécurité nationale. C'est le cas de tous les pays, a-t-il indiqué.
Le gouvernement central assume la plus grande et l'ultime responsabilité en matière de sécurité nationale dans toutes les collectivités administratives locales. Il s'agit là d'une théorie et d'un principe fondamentaux en matière de sécurité nationale et d'une règle générale appliquée par les pays du monde, a noté M. Wang.
Notant que les ingérences profondes et illégales des forces extérieures dans les affaires de Hong Kong avaient porté gravement atteinte à la sécurité nationale de la Chine, il a déclaré qu'établir et perfectionner le système juridique et le mécanisme d'application en matière de préservation de la sécurité nationale dans la RAS de Hong Kong représentaient donc un impératif urgent.
Selon lui, le projet de décision vise les très peu d'actes portant gravement atteinte à la sécurité nationale.
"Il n'affecte pas l'autonomie de haut degré de Hong Kong, ni les droits et libertés légaux des habitants de Hong Kong, ni les droits et intérêts légitimes des investisseurs étrangers à Hong Kong", a indiqué M. Wang.
Après l'adoption de cette décision, une procédure de législation sera déclenchée, ce qui permettra à Hong Kong d'avoir un système juridique plus complet, un ordre social plus stable, un état de droit et un climat d'affaires plus performants, a noté M. Wang, ajoutant que le principe fondamental d'"un pays, deux systèmes" et le statut de Hong Kong en tant que centre financier, commercial et maritime seraient protégés.