Bâtir plus de consensus autour de l'initiative "la Ceinture et la Route"

Passer d'un schéma directeur à des chemins de fer, des ports et à des échanges commerciaux entre les continents, l'initiative "la Ceinture et la Route" a pris moins de six ans pour réaliser des progrès aussi tangibles.

Le plus important, c'est que le monde s'accorde de plus en plus à dire que l'initiative "la Ceinture et la Route" est un nouveau modèle de multilatéralisme et d'économie ouverte.

Le président chinois Xi Jinping a partagé vendredi des idées pour faire avancer l'initiative lors de la cérémonie d'ouverture du deuxième Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale. Elles comprennent une consultation élargie, une contribution conjointe et des bénéfices partagés, des approches vertes et propres, un développement de haut niveau, l'amélioration des moyens d'existence et le dévelopement durable.

Depuis sa mise en place en 2013, l'initiative est devenue une plateforme ouverte et inclusive impliquant 126 pays et 29 organisations internationales qui ont signé des documents de coopération avec la Chine.

La poursuite de l'initiative "la Ceinture et la Route" ne signifie pas réinventer la roue. Elle vise plutôt à aligner les stratégies de développement des pays participants en profitant de leurs forces comparatives. Elle est en accord avec différents agendas de développement régionaux et internationaux, dont l'Agenda 2030 des Nations unies pour le Développement durable et l'Agenda 2063 de l'Union africaine.

L'initiative "la Ceinture et la Route" ne cherche pas à créer une compétition entre l'Orient et l'Occident, ou entre le Sud et le Nord, ni à défier l'ordre international actuel. Elle vise simplement à établir plus de synergies globales pour la paix et le développement.

Les dernières études menées par la Banque mondiale et d'autres institutions internationales laissent entendre que la coopération dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" réduira les coûts du commerce international de 1,1% à 2,2% et ceux du commerce le long du Corridor économique Chine-Asie centrale -Asie occidentale de 10,2%. Par ailleurs, elle contribuera à au moins 0,1% de la croissance mondiale en 2019.

Des progrès fructueux ont été obtenus dans l'amélioration de la vie des populations des pays participants. Un chemin de fer, construit par la Chine, reliant Mombasa, port du Kenya, et Nairobi, capitale du pays, a réduit de moitié la durée du trajet. Des projets le long du Corridor économique Chine-Pakistan ont créé environ 70.000 emplois au Pakistan à la fin de 2018.

Toutes ces réussites apportent un nouvel espoir à la mondialisation économique qui connaît actuellement des revers importants, et renforcent l'idée selon laquelle une meilleure connectivité évitera au monde de sombrer dans la pauvreté et le sous-développement.

L'initiative "la Ceinture et la Route" est une plateforme ouverte à tous et a besoin de la participation de tous pour une mise en place intensive et méticuleuse qui se caractérise par plus d'infrastructures durables, la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements, l'innovation et des échanges plus étroits entre les peuples.