La Chine est déterminée à défendre la souveraineté de son territoire (COMMENTAIRE)

Par :  |  Mots clés : Chine-Inde-face-à-face
French.china.org.cn | Mis à jour le 24-08-2017

Alors que le face-à-face militaireentre la Chine et l'Inde entre dans son troisième mois, la Chinen'assouplira pas sa position devant toute violation de sasouveraineté.

"Nous ne rechercherons jamais nil'agression ni l'expansion, mais nous sommes sereins quant à notrecapacité de vaincre face à toute invasion", a déclaré le présidentchinois Xi Jinping dans un discours prononcé à l'occasion du 90eanniversaire de l'Armée populaire de libération. "Nous nepermettrons jamais à quiconque, ni à aucune organisation ou partipolitique de séparer du pays quelque partie que ce soit duterritoire chinois, sous quelque forme que ce soit".

Plus de 270 militaires indiens ontfranchi, le 18 juin, avec deux bulldozers, la frontière entre laChine et l'Inde dans la section du Sikkim, et ont parcouru plus de100 mètres sur le territoire chinois pour empêcher la constructiond'une simple route dans la zone de Dong Lang (Doklam), dans larégion autonome du Tibet de la Chine.

Contrairement aux précédentesconfrontations, le face-à-face actuel est la conséquence d'uneincursion militaire indienne du côté chinois à un endroit de lafrontière reconnu de part et d'autre.

La zone de Dong Lang (Doklam), quiborde l'Etat indien du Sikkim à l'ouest et le Royaume du Bouthan ausud, appartient à la Chine et est sous administration chinoisedepuis très longtemps.

Selon la Convention sur le Sikkimet le Tibet, signée entre la Grande-Bretagne et la Chine en 1890,Dong Lang (Doklam) appartient sans conteste à la Chine. L'Indeavait hérité de l'accord lors de son indépendance et sesgouvernements successifs l'ont à maintes reprises confirmé.

L'Inde a déclaré qu'elle défendaittout simplement son petit voisin, le Bhoutan, arguant du fait queDong Lang (Doklam) était un territoire bhoutanais. Mais, même sic'était le cas, l'Inde n'a pas de droit de s'immiscer dans lesproblèmes frontaliers entre la Chine et le Bhoutan, ni celuid'émettre des revendications territoriales au nom du Bhoutan.

L'Inde n'a pas seulement violé lasouveraineté territoriale de la Chine, mais elle a aussi amoindril'indépendance du Bhoutan.

En créant un différend à Dong Lang(Doklam), l'Inde a renforcé sa présence militaire dans ce royaumebouddhiste et profité du Bhoutan pour accroître son avantagegéostratégique face à la Chine.

Dong Lang (Doklam) est certainementd'une importance stratégique majeure pour l'Inde, en raison de laproximité du Couloir de Siliguri, le "cou de poulet" sensible del'Inde, qui relie sept états du nord-est au reste du pays.

Depuis le face-à-face, la Chine amanifesté sa bonne volonté et a cherché à communiquer avec l'Indepar la voie diplomatique pour résoudre ce problème. Cependant, lestroupes indiennes n'ont pas mis fin à leur invasion.

La Chine n'a aucune raison, niaucune volonté, de se lancer dans une guerre avec son voisin, maiselle ne reculera jamais et préservera coûte que coûte sonterritoire.

Pour éviter l'escalade du conflitmilitaire, le seul acte de sagesse de la part de l'Inde est deretirer sans condition toutes ses troupes. Personne n'a à gagnerd'une éventuelle guerre entre la Chine et l'Inde.

Le "Dragon chinois" et "l'Eléphantindien", deux des plus anciennes civilisations du monde, ontbeaucoup en commun. Leur co-existence profite non seulement à leursdeux peuples, au total 2,7 milliards de personnes, mais également àceux qui vivent au-delà de leurs frontières. En revanche,l'engrenage de la rivalité entre les deux nations pourrait coûtercher. 

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Source: Agence de presse Xinhua
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