Décès d'une "femme de réconfort" en Chine

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Chine-Hainan-femme de réconfort
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-08-2017

Une Chinoise forcée à servir dansdes maisons closes au front pour les troupes japonaises durant laSeconde Guerre mondiale est décédée samedi, portant le nombre de"femmes de réconfort", un euphémisme pour désigner les esclavessexuelles, toujours en vie à seulement 14 dans la partiecontinentale de la Chine.

Huang Youliang est morte à l'âge de90 ans à son domicile, dans le village de Yidui de la province deHainan (sud).

En octobre 1941, à l'âge de 15 ans,Huang a été violée quand les troupes japonaises ont envahi sa villenatale. Elle a été placée plus tard dans une maison close et forcéed'avoir des relations sexuelles avec des soldats japonais pendantdeux ans.

En juillet 2001, Mme Huang et septautres "femmes de réconfort" ont poursuivi le gouvernementjaponais, réclamant des excuses, mais le tribunal japonais a rejetéà plusieurs reprises leurs appels au cours de la dernière décennie,prétendant que les individus n'avaient pas le droit de poursuivrel'Etat en justice.

Les femmes forcées à l'esclavagesexuel par l'Armée impériale japonaise avant et durant la SecondeGuerre mondiale ont été appelées "femmes de réconfort". Selon desrecherches, environ 400.000 femmes en Asie ont été obligées deservir comme "femmes de réconfort" pour l'armée japonaise pendantla Seconde Guerre mondiale. Près de la moitié étaientchinoises.

Cependant, le gouvernement japonaisrefuse à ce jour de reconnaître sa responsabilité juridique dans ledossier des "femmes de réconfort".

Les efforts de 24 "femmes deréconfort" chinoises pour poursuivre le gouvernement japonais dansquatre affaires depuis 1995 ont tous échoués. Mme Huang est aussila dernière victime à avoir poursuivi le gouvernement japonais pouresclavage sexuel dans la partie continentale de la Chine, a indiquéSu Zhiliang, directeur d'un centre de recherche sur les femmes deréconfort dépendant de l'Institut de sciences humaines et decommunication de l'Université normale de Shanghai.

Le décès de Mme Huang signifiequ'il ne reste que 14 "femmes de réconfort" inscrites sur la partiecontinentale de la Chine.

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Source: Agence de presse Xinhua

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