Crise à la frontière Chine-Inde : la retenue de l'armée chinoise a ses limites (Papier général)

Par : Sofia |  Mots clés : Chine-Inde-frontière-crise
French.china.org.cn | Mis à jour le 04-08-2017

Le ministère chinois de la Défensenationale a demandé jeudi soir à l'Inde d'abandonner l'illusion deses manoeuvres dilatoires. Le porte-parole du ministère, RenGuoqiang, a averti qu'aucun pays ne doit sous-estimer la confianceet la capacité de l'armée chinoise à sauvegarder la paix, et sadétermination et sa volonté de défendre la souveraineté nationale,la sécurité et les intérêts nationaux en termes dedéveloppement.

L'armée indienne postée à lafrontière est entrée en territoire chinois depuis le Sikkim enjuin. Au 3 août, l'Inde n'avait toujours pas retiré ses troupesfrontalières vers le côté indien, et l'impasse persiste.

Un porte-parole du ministèrechinois des Affaires étrangères avait protesté le mois derniercontre la tentative de l'Inde, le 7 juillet, de provoquer desdifférends concernant la zone de Doklam.

L'incursion de troupes indiennes enterritoire chinois a été qualifiée de "très grave" par leporte-parole Geng Shuang.

"La situation actuelle esttotalement différente des précédentes confrontations entre lestroupes basées à la frontière des deux pays, qui se sont dérouléesen un lieu indéterminé de la frontière entre la Chine et l'Inde",a-t-il noté. Les soldats indiens ont même entravé les travaux deconstruction d'une route dans la partie chinoise.

Selon l'Inde, conformément à unaccord signé avec la Chine, le point de jonction entre la Chine,l'Inde et le Bhoutan ne sera décidé qu'après avoir consulté leBhoutan, ce qui signifie que la Chine et l'Inde ont reconnu leurdivergence sur la question du point de jonction.

En réponse, M Geng a indiqué que lesoi-disant point de jonction, comme son nom l'indique, était unpoint, et non une ligne ou une zone.

Quant à la jonction, la Conventionconcernant le Sikkim et le Tibet, signée en 1890 entre laGrande-Bretagne et la Chine, stipule que la section du Sikkim à lafrontière Chine-Inde part du Mont Gipmochi, à l'est.

Cependant, l'incursion illégale detroupes indiennes a eu lieu dans la section du Sikkim à lafrontière Chine-Inde qui se trouve à plus de 2.000 mètres du MontGipmochi et n'a rien à voir avec la jonction, a dévoilé leporte-parole chinois.

La Chine a accusé l'Inde de prendrela protection du Bhoutan comme excuse pour légitimer son incursionen territoire chinois.

En créant des différends à Doklam,l'Inde vise à perturber les négociations frontalières entre laChine et le Bhoutan, a révélé un porte-parole du ministère chinoisdes A. E.

A la veille du 90e anniversaire dela fondation de l'Armée populaire de libération (APL) de Chine, le1er août dernier, le pays a exhorté de nouveau l'Inde à retirerimmédiatement toutes les troupes qui sont entrées illégalement enChine, déclarant que la nation défendrait sa souverainetéterritoriale "à tout prix".

"Les troupes frontalières chinoisesont pris des contre-mesures initiales sur le site et renforcerontle déploiement et l'entraînement ciblés", a indiqué Wu Qian,porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale lorsd'une précédente conférence de presse.

Jeudi 3 août, le ministère a exigéà une nouvelle reprise la partie indienne à traiter la situation demanière appropriée et à restaurer la paix et la tranquillité dansla zone concernée.

Depuis que l'incident s'estproduit, la Chine a montré sa bonne volonté et a tenté decommuniquer avec l'Inde par les voies diplomatiques pour résoudrele problème. L'armée chinoise a fait preuve d'une grande retenuedans les relations bilatérales générales et la paix et la stabilitéde la région, a déclaré Ren Guoqiang.

Pourtant, la bonne volonté a sesprincipes et la retenue ses limites, a averti le porte-parole.

L'armée chinoise va protégerrésolument la souveraineté territoriale et la sécurité du pays, afait entendre M. Ren. 

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Source: Agence de presse Xinhua
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