Le Parit communiste chinois montre sa détermination en faveur d'une gouvernance stricte

L'autorité de lutte contre lacorruption du Parti communiste chinois (PCC) a lancé une enquête àl'encontre de Sun Zhengcai, ancien secrétaire du Comité du PCC pourla municipalité de Chongqing, pour "grave violation de ladiscipline".

Cette annonce a été faite dix joursaprès que Sun Zhengcai a été limogé de son poste de secrétaire duComité du PCC pour Chongqing et remplacé par Chen Min'er.

Cette décision reflète la fermedétermination du Comité central du PCC à gouverner de manièrestricte le Parti et le fait que les règles du PCC s'appliquent demanière égale à chacun.

Sun Zhengcai n'est pas le premierhaut dirigeant du Parti à faire l'objet d'une enquête. LaCommission centrale de contrôle de la discipline du PCC a enquêté àl'encontre des "mouches" de niveau inférieur et des "tigres" dehaut rang depuis que l'actuelle direction a pris ses fonctions fin2012 et annoncé une importante campagne de lutte contre lacorruption.

Parmi les tigres touchés par cettecampagne figurent Zhou Yongkang, ancien membre du Comité permanentdu Bureau politique du Comité central du PCC, Bo Xilai, anciensecrétaire du Comité du PCC pour la municipalité de Chongqing, XuCaihou et Guo Boxiong, anciens hauts généraux et vice-présidents dela Commission militaire centrale, ainsi que Ling Jihua et Su Rong,anciens vice-présidents du plus haut organe consultatif politiquedu pays.

Le traitement de ces affairesillustre le fait que l'application des règles du Parti est la mêmepour tous et que leur mise en oeuvre ne souffre aucun privilège niaucune exception.

Chaque membre du Parti -- quellesque soient ses expériences ou sa position -- doit obéir à ladiscipline et aux règles politiques du Parti. Pour s'assurer decela, ils doivent faire preuve de prudence dans leurs paroles etleurs actes, maintenir leur fidélité politique et consolider leurconscience des règles et de la discipline.

L'affaire de Sun Zhengcai montreque la ligne tracée par la discipline du Parti ne peut êtrefranchie et que les règlements et règles politiques ne peuvent êtreignorés.

La clé de la gouvernance stricte duPCC repose sur "quelques personnes clés" parmi les responsablesdirigeants, un terme utilisé en référence aux responsables ayant unrôle prépondérant au niveau central, provincial ou local.

Si ces personnes négligent leursdevoirs ou violent la loi et la discipline, le résultat n'est passeulement l'émergence de responsables corrompus, mais aussil'égarement d'un groupe de cadres et l'empoisonnement de l'écologiepolitique d'un département gouvernemental ou d'un lieu.

Les responsables dirigeants doiventdonner l'exemple dans le renforcement des capacités et idéauxpolitiques, l'application des décisions du Parti et le respectstrict des règles du Parti.

Depuis 2012, le PCC a mis en placeune série de mesures visant à renforcer la gouvernance stricte deses plus de 89 millions de membres, notamment via une campagne defrugalité pour lutter contre l'extravagance et améliorer le stylede travail des responsables et une série de règlements pournormaliser le comportement des membres du PCC et réduire lacorruption.

Ces efforts ont aidé les membres duPCC à consolider leurs croyances communistes, à adhérer à la lignefondamentale du PCC et à remporter la confiance publique.

La gouvernance stricte du Parti estun combat continue. Malgré des résultats remarquables, la situationreste difficile, et davantage d'efforts doivent être déployés afind'éliminer le fléau qui menace la survie même du Parti.