Beijing et Paris vont lutter ensemble contre la pollution de l'air

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Beijing, Paris
French.china.org.cn | Mis à jour le 10-06-2017

Selon une haute responsable qui s'est exprimée lors d'un forum sur l'air pur, les autorités de surveillance de la qualité de l'air de Beijing et Paris ont renouvelé jeudi un engagement pour le renforcement de leur coopération technologique, ce qui pourrait aider la capitale chinoise à combattre le smog.

Dans le cadre du nouvel accord, les chercheurs des deux villes approfondiront leur coopération technologique dans le suivi de la qualité de l'air, les prévisions et les interventions d'urgence, a déclaré Ming Dengli, responsable de la coopération internationale au Bureau municipal de protection de l'environnement de Beijing, lors du Forum international pour les actions pour l'air pur métropolitain. L'événement, qui a rassemblé de nombreux responsables de l'environnement et chercheurs du monde entier, s'est achevé vendredi.

« L'accord pourrait aider à maintenir des échanges stables et harmonieux, en montrant le fort soutien des autorités de l'environnement de Beijing et de Paris », a-t-elle déclaré. Les centres de surveillance de la qualité de l'air des deux villes ont pour la première fois conclu un accord il y a trois ans, mais « nous avons commencé à coopérer dès 2000, lorsque nous avons eu connaissance des technologies de surveillance de Paris », a précisé Mme Ming.

Après des années de pratique pour lutter contre la pollution atmosphérique, Beijing a développé de nouveaux modèles de prévision. Beaucoup de ces mesures ont reçu des éloges de Paris, mais aussi d'autres villes. Beijing a ainsi fermé ou exigé des changements dans les centrales électriques à charbon existantes pour réduire les émissions. Ces initiatives sont « plus strictes que ce que la ville de New York a fait », a-t-elle souligné.

Cependant, les échanges entre Beijing et les villes étrangères affectées par un smog semblable aideraient la capitale chinoise à aller plus vite dans sa lutte contre la pollution, a de son côté déclaré Li Xiaohua, directeur adjoint du bureau.

Beijing a également mené des recherches sur des mesures comme les taxes sur les carburants et les zones à faibles émissions, déjà mises en place à Paris.

« Si Beijing établissait des zones à faibles émissions comme il y en a à Paris, cette restriction devrait couvrir autant de véhicules que possible et mettre en place un système de contrôle efficace pour garantir que les contrevenants soient pris et reçoivent la sanction qu'ils méritent », a déclaré Jean-Loup Caruana, conseiller à la qualité de l'air pour la Direction des affaires environnementales de la région parisienne.

À Paris, les voitures diesel avec des émissions élevées ne sont pas autorisées à traverser la ville et font face à une amende de 130 euros chaque fois qu'elles sont prises, a-t-il précisé.

Mais cette restriction ne couvre que 3% de tous les véhicules, ce qui est « trop peu pour faire une énorme différence », a-t-il ajouté, suggérant que Beijing couvre par ailleurs plus de véhicules et de régions que Paris.

 

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme
Retournez en haut de la page